Le groupe Sudpresse a dévoilé les résultats d’une étude sur la qualité acoustique du réseau routier en Wallonie, réalisée entre mars 2018 et août 2019. Ce n’est pas très mauvais, mais ce n’est pas bon non plus. 86 % des routes et autoroutes wallonnes ont un niveau qualifié de « normal ». Elles sont toutefois 14 % à être bruyantes à très bruyantes en dépassant les 100 dB. Un niveau dont l’exposition plus de 5 minutes par jour est non seulement pénible, mais peut également créer des acouphènes et des pertes d’audition. Une route est considérée comme « silencieuse » avec un niveau de bruit de circulation inférieur à 98 dB. Ce qui est déjà élevé et une source sonore fatigante au quotidien. Mais il existe aussi des portions « très silencieuses ». Cependant, en prenant les routes à un niveau sonore dit « normal » (98 – 100 dB) et celles qui sont qualifiées de bruyantes (100 – 102 dB) ou très bruyantes (> 102 dB), ¼ du réseau wallon est problématique.
E411, la pire
La qualité acoustique du réseau géré par la Région wallonne (autoroutes, rings et routes « nationales » importantes) est particulièrement mauvaise en province de Liège et de Namur. Dans ces provinces, les routes « très bruyantes » atteignent respectivement 15 % et 12 %. Les autoroutes problématiques sont notamment la E411 (pointée sur une grande partie de son parcours), la E40 et l’A8. Dans les colonnes de Sudpresse, le Ministre Philippe Henry (Ecolo) rappelle que « les routes sont bruyantes par essence. Quand on parle de niveau normal, il faut donc comprendre normal... pour une route ». Il indique toutefois que les situations problématiques doivent être résolues pour limiter les nuisances. Il y a évidemment la pose d’un bitume antibruit, courant aux Pays-Bas. Et pour réduire l’impact du bruit de trafic pour les riverains, il y a également l’installation de murs antibruit ou tout simplement la plantation d’arbres.
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