Notre poisson d’avril posté il y a 2 jours laissait entendre que Trump allait fortement réduire le déploiement des voitures électriques. Un peu gros certes, mais pas totalement improbable. Car il faut se souvenir que lors de sa campagne, Donald Trump avait annoncé avoir l’intention d’assouplir sensiblement les règles antipollution aux Etats-Unis.
Effectif
Cette fois, il ne s’agit pas d’un poisson : Trump a bel et bien l’intention de réduire l’impact des lois antipollution. Son ambition est de revoir la fourchette établie pour la période 2022-2025. Concernant l’automobile par exemple, l’objectif de l’administration Obama était de réduire la consommation moyenne générale à quelques 4,32 l/100 km à l’horizon 2025, mais cette position ne sera visiblement pas tenue car les Américains ont recommencé à acheter massivement pick-up et 4x4 ces dernières années avec un prix de l’essence au plus bas depuis des années. La fait est que l’administration Trump elle-même a demandé à l'Agence de protection de l'environnement (EPA) de revoir les objectifs plutôt à la baisse. Ce qui a d’ailleurs donné lui à quelques déclarations pour le moins inattendues, comme celle de Scott Pruitt, responsable à l’EPA et qui indiquait que « sous l'administration Obama, le processus d'évaluation des normes a été mené trop rapidement pour des raisons politiques et a été établi sur des références qui ne correspondent pas à la réalité, fixant des normes trop élevées ».
Sécession
Ce retour en arrière de Trump a par contre ses détracteurs, comme la Californie ou Xavier Becerra, procureur général déclarait « l'offensive de l'administration Trump contre les normes de pollution des voitures met en danger notre capacité à protéger la santé de nos enfants, lutter contre le changement climatique et permettre aux Américains d'économiser de l'argent. Nous sommes prêts à aller en Justice pour préserver ces normes essentielles et pour répondre à la guerre déclarée par l'administration contre l'environnement ». Ce à quoi l’administration du président a répondu en précisant que « le fédéralisme ne veut pas dire qu'un État peut dicter les normes pour le reste du pays. Il est dans notre intérêt d'avoir des normes nationales et nous travaillerons avec tous les États, y compris la Californie, pour y parvenir ». Visiblement, le bras de fer ne fait que commencer...
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