Le gouvernement allemand organisera ce mercredi 2 août un sommet de crise à propos des véhicules Diesel, suite à la fois au scandale du Dieselgate et des soupçons de cartel afin de se jouer des législations anti-pollution qui pèsent dorénavant sur certaines marques allemandes. Dans ce contexte, le tribunal administratif de Stuttgart va certainement jeter de l’huile sur le feu. Saisi par des écologistes, il vient en effet d’estimer que l’interdiction structurelle des anciens véhicules Diesel était la solution la plus efficace pour lutter contre la pollution dans les centres villes. « Une gifle pour les fabricants automobiles juste avant le sommet sur le Diesel » s’est réjoui Tobias Austrup de Greenpeace. « D’ici 2020, toutes les voitures Diesel devraient être tenues éloignées de nos villes » a ajouté en outre Joeri Thijs de la même association écologique.
Air vicié
Frans Fierens, le Directeur de la Cellule interrégionale de l’environnement, confirme que l’air dans les villes flamandes dépasse le seuil limite européen pour certains polluants, dont le dioxyde d’azote que rejettent en partie les mécaniques Diesel. « En 2010, l’Europe a fixé la limite de dioxyde d’azote à 40mg/m³ sur une base annuelle. L’environnement flamand réalise des mesures régulières et nous voyons que nous sommes au-dessus de ce seuil dans de nombreux endroits en Flandre » a-t-il précisé. Bruxelles et certaines grandes villes wallonnes dépasseraient également ce seuil. Or, on rappellera qu’une jurisprudence européenne de 2014 confirme que le respect des valeurs limites de dioxyde d’azote fixées par la directive européenne sur la qualité de l’air ambiant est une obligation de résultat pour les Etats membres.
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!