Il y a peu de différences extérieures pour ce lifting de l'Opel Astra. Ceux-ci se limitent au bouclier avant, légèrement redessiné. Et c’est pareil à l’intérieur où il faut débusquer les modifications avec une loupe : nouvelle interface personne-machine intégrant Apple CarPlay et Android Auto, une instrumentation désormais numérique face au conducteur, un système hi-fi optionnel signé Bose et – c’est toujours bienvenu – une station de charge par induction pour les smartphones.
Nouveaux moteurs
L’essentiel de la nouveauté est en réalité caché sous le capot où on ne trouve plus que des moteurs à 3 cylindres. Cela dit – et contre toute attente –, il ne s’agit pas de moteur Puretech ou BlueHDi de chez PSA, mais un 1.2 et un 1.4 essence ainsi qu’un 1.5 litre en provenance de chez GM. Une bizarrerie aux yeux de certains, mais qui s’explique par la base technique de l’Astra qui date encore de l’époque GM ce qui rend les possibilités de transferts avec PSA plus que limitées.
Les puissances s’étalent de 110 à 145 ch pour les mécaniques à essence et de 105 à 122 ch pour celles fonctionnant au Diesel. Pour les boîtes de vitesses, le choix est donné entre une boîte manuelle à 6 rapports ou une boîte automatique à 9 rapports pour toutes les propositions, sauf pour le 1.4 turbo essence uniquement disponible avec une CVT.
19% d’émissions en moins
Grâce à ces nouveaux moteurs, l’Astra redevient très compétitive sur le plan des émissions. Ses rejets de CO2 sont en effet réduits de 19%. Les valeurs WLTP sont donc nettement plus favorables avec une moyenne comprise entre 5,2 ou 5,9 l/100 km pour les modèles à essence (ou entre 120 et 136 g/km de CO2) et entre 4,4 et 5,3 l/100 km pour les moteurs Diesel (de 117 à 139 g/km de CO2). Le prix ainsi que la date de commercialisation de ces versions restylées ne sont pas encore connus.
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