C’est l’officialisation d’un secret de Polichinelle, Adrian Newey a signé un contrat le liant à Aston Martin Aramco Formula One® Team en tant que « partenaire technique principal ». Comprenez que le génial ingénieur aux 25 titres de champion du Monde de F1 (Constructeurs et Pilotes confondus) avec Williams, McLaren et Red Bull poursuivra sa carrière débutée en 1992 dans une sixième équipe britannique. Agé de 65 ans, Adrian Newey a donc préféré la montagne d’argent et la totale liberté de management offertes par Lawrence Stroll – propriétaire et patron d’Aston Martin et Aston Martin Formula One Team – au défi et au prestige proposé par la Scuderia Ferrari. L’occasion pour lui de collaborer avec Fernando Alonso – au moins pour un an et tant pis pur Sir Lewis Hamilton qui officiera dans l’écurie italienne dès 2025) – si du moins l’Espagnol poursuit sa carrière au-delà de la saison 2025.
2026 et des actions
Concrètement, Adrian Newey devra observer une période de « jardinage » (période durant laquelle un transfuge d’une équipe à une autre ne peut exercer ses talents en F1 pour des raisons de confidentialité notamment, ndlr) relativement courte qui lui permettra d’intervenir sur l’orientation technique de la monoplace de 2026 qui marquera l’entrée dans une nouvelle réglementation technique. Il officiera alors en qualité de « consultant technique » et d’actionnaire de l’équipe. Car il est bon de préciser que pour s’attirer les faveurs de l’ingénieur le plus réputé de l’histoire de la Formule 1 moderne, Lawrence Stroll a « cassé sa tirelire ». Le Canadien aurait proposé un « package salarial » astronomique d’une valeur évoquée de 100 millions de dollars sur quatre ans. Une somme colossale qui serait répartie entre le salaire et l’octroi d’actions de l’écurie britannique et qui s’accompagne d’une totale liberté de management de son équipe technique.
Entre Valkyrie et RB17
Cocasse, Aston Martin avait signé un partenariat avec Red Bull Racing et Adrian Newey pour développer la Valkryrie. La définition technique définitive de l’hypercar superlative prenant trop de temps (l’univers des voitures de série n’étant pas une course au développement sans fin comme en F1), le constructeur de Gaydon avait repris la main sur le projet. Une décision qui avait frustré Newey, ce dernier profitant du budget cap imposé en F1 pour allouer de son temps et de l’argent de Red Bull Racing pour concevoir et développer sa propre hypercar cette fois hyperlative qu’il a présenté au dernier Festival of Speed de Goodwood : la Red Bull RB17. Une Formule 1 carrossée destinée à un usage exclusivement sur piste dont la finalisation et les premières livraisons se feront après que Newey ait quitté Red Bull. Il est également trop tard pour Newey pour intervenir sur la Valkyrie AMR-LMH qui participera aux 24 Heures du Mans dès 2025… Nul doute que le sieur Stroll lui trouvera un autre os à ronger si nécessaire.
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