En 2018, année où Charles Leclerc a fait ses débuts en Formule 1, Alfa Romeo a fait son retour dans la catégorie reine de la course automobile après 33 ans d'absence en devenant le sponsor en titre de l'équipe Sauber F1. Il y a même eu des rumeurs de discussions sur un rachat total, mais cela n'a jamais abouti. Aujourd'hui, au début du week-end du Grand Prix à Spa, la marque italienne a annoncé qu'elle mettrait fin à son partenariat avec Sauber après la saison 2023, lorsque le contrat entre les deux parties expirera.
L'équipe Alfa Romeo F1 n'a pas été la plus performante sur la grille de départ. Elle n'a pas terminé plus haut que 8e ou 9e au championnat des constructeurs, bien qu'elle soit provisoirement 6e en 2022 grâce aux excellents résultats de Valtteri Bottas, malgré la fiabilité aléatoire du moteur Ferrari. Pourtant, cela ne suffit apparemment pas à justifier le coût d'une équipe de F1 pour Stellantis, qui est en pleine relance (encore une fois) de la marque Alfa Romeo pour tenter de lui éviter une faillite inexorable.
Avec Audi plus tôt ?
Le timing de cette annonce est remarquable, car vendredi matin, Audi a annoncé qu'elle avait lancé un programme de F1 dans le but de devenir un fournisseur de moteurs d'ici 2026. Audi n'a pas encore communiqué avec quelle équipe elle souhaite travailler, mais il serait très étrange que ces deux pièces du puzzle ne s'emboîtent pas. Pourtant, il restera deux ans entre la fin du partenariat d'Alfa Romeo avec Sauber et les débuts des moteurs de F1 d'Audi. L'équipe, comme nous l'avons écrit précédemment, continuera-t-elle à utiliser les moteurs Ferrari et le sponsoring Audi pour deux années supplémentaires ? Ou bien Audi attendra-t-il jusqu'en 2026 et Sauber devra-t-il faire avec ce qu'elle a ?
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