Il faut savoir être patient lorsqu’on est client chez Bugatti. Le premier acheteur peut enfin admirer sa Divo 2 ans après avoir dépensé 5 millions d’euros pour l’un des 40 exemplaires de la voiture présentée à Pebble Beach. L’attente est plutôt longue. Mais, lorsqu’on sait que le propriétaire moyen d’une Bugatti possède environ « 84 voitures, un yacht et trois jets » (ça va, ils ne sont pas trop difficiles) selon Wolfgang Dürheimer, ancien président de la marque française, on relativise. Les acquéreurs de la Divo sont loin d’être piétons et ont de quoi patienter.
Pistarde ?
La Divo, c’est la version plus hardcore de la Chiron, une sorte de Chiron pistarde. Sa vitesse de pointe est réduite à cause de ses éléments aérodynamiques. Elle n’atteint donc « que » 380 km/h, contre les 420 de la Chiron, mais génère près de 100 kg d’appuis aérodynamiques supplémentaires. Elle est propulsée par le W16 quad-turbo de 8 litres développant la bagatelle de 1500 ch. Il s’agit exactement du même bloc que dans la Chiron. Il a toutefois été réglé pour pousser encore plus fort et passer sous les 2,5 secondes sur l’exercice du 0 à 100 km/h. Elle est également plus légère de 35 kg. Une version plutôt pour la piste certes, mais pas sans confort. En effet, l’intérieur est identique à celui d’une Chiron classique. Les sièges sont tout de même plus résistants et les matériaux, comme l’alcantara, inspirent une conduite plus « sportive ».
Presque…
L’heureux propriétaire a donc pu en prendre les clés hier, à sa sortie de l’usine. Enfin, pas tout à fait. Il faut encore que la voiture soit essayée sur route d’Alsace et passe sur la piste d’essai de la marque à Colmar afin qu’elle soit testée à (très) haute vitesse. Oui. Il faut savoir être patient lorsqu’on est client chez Bugatti.
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