Patrick Pouyanné, patron de Total, a déclaré sur RTL : « Aujourd'hui, vous avez des stocks pétroliers élevés au niveau mondial et vous avez une demande faible. Ça incite plutôt à ce que le prix reste modéré, donc je ne m'attends pas à ce que le prix remonte dans l'année qui vient., »
Effet COVID-19
Si l’on compare la situation au 1er janvier à celle qui prévaut aujourd’hui, on constate que les prix pour le baril de Brent (référence européenne) est passé de près de 70 $ à 50 $ début mars puis a carrément chuté à 20 $ un bon mois plus tard en raison de la paralysie économique consécutive aux mesures de confinement et de restrictions des échanges internationaux. En toute logique, les prix à la pompe ont évolué à la baisse, mais dans des proportions moindres bien entendu, les taxes étant passées par là.
S’il est bien un marché dans lequel l’offre et la demande ont une influence considérable sur le cours de la matière première, c’est celui de l’or noir. En conservant une production toujours aussi abondante alors que la consommation de carburant a elle chuté drastiquement, les stocks sont considérables et voient leur tarification rester à un niveau particulièrement bas. Et le patron de Total de confirmer que cette situation devrait rester stable pour un an au moins.
Chez nos voisins français, le prix du Diesel est passé de 1,48 €/l en début d’année à 1,16 €/l à la moitié de l’année, au niveau des tarifs pratiqués en 2016. Si les prix ont à nouveau repris une courbe ascendante, le coût à la pompe reste nettement inférieur à ce qui prévalait il y a neuf mois. Une tendance qui devrait se confirmer avec les incertitudes liées au rebond du coronavirus et à une reprise très timide du trafic aérien, gros consommateur de produits pétroliers.
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