La société NanoFlowcell, basée au Liechtenstein, annonce avoir franchi sans problème technique le cap des 100.000 kilomètres sur routes ouvertes avec son prototype Quantino. On rappellera que la spécificité de cette voiture électrique est de produire son courant elle-même. Pas au moyen d’hydrogène, mais bien de fluides ioniques (non inflammables) stockés dans deux réservoirs de 95 litres chacun : en se mélangeant dans la pile, ils engendrent une réaction chimique qui produit l’électricité, selon le processus Flowcell, une technique inventée par la NASA dans les années 70.
Des chiffres non vérifiés
Depuis la naissance de la société en 2013, la technique a été peaufinée et NanoFlowCell peut maintenant offrir une puissance de 80 à 90 kW (109 à 122 ch) en se passant de super-condensateurs. Le propulseur électrique fonctionne à basse tension (48V, soit environ neuf fois moins qu’une voiture électrique classique) et la Quantino, pesant seulement 685 kilos à vide, passerait de 0 à 100 km/h en 5 secondes et pointerait à 200 km/h. Ces deux réservoirs de fluides offriraient une autonomie allant jusqu’à 1.000 kilomètres. Mais il s’agit là de valeurs annoncées par la firme et non vérifiées par des sources externes. On ne demande qu’à tester en pratique…
Pas un vrai constructeur
Pour l’heure, NanoFlowCell n’a produit que des prototypes. La société indique d’ailleurs qu’elle n’a pas pour but de devenir un constructeur automobile à part entière, mais qu’elle compte vendre sa technologie sous licence à des grands groupes. Il n’y a toujours rien de concret pour l’instant.
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