La semaine dernière, PSA a déclaré être intéressé par un rachat d’Opel, la filiale allemande du groupe General Motors. Depuis lors, le ballet des grands patrons n’a pas cessé : les dirigeants de PSA ont rencontré ceux d’Opel, en Allemagne, à Rüsselsheim, avant de filer à Berlin, dans le bureau de la Chancelière Angela Merkel. Mary Barra, la Big Boss de GM, a également fait le déplacement depuis les States, pour vendre au plus vite sa filiale européenne déficitaire. Le ministre britannique des entreprises a aussi pointé son nez, lui qui s’inquiète d’une éventuelle fermeture des deux usines Vauxhall (c’est comme ça que s’appellent les Opel outre-Manche) sur l’île. Carlos Tavares, le patron de PSA, ira discuter chez les Britanniques ce vendredi 24 février.
Tavares se veut rassurant
Pour l’heure, Carlos Tavares se veut rassurant. Il aurait déjà indiqué que, si achat il y a, il maintiendra en l’état le management d’Opel et conservera l’identité allemande de la marque. Tavares s’est aussi engagé à maintenir l’emploi (jusqu’en 2018 en tout cas...) et les investissements (jusqu’en 2020) dans les usines allemandes d’Opel. Cependant, à plus long terme, pas sûr que ces usines allemandes seront toutes conservées, vu le coût de la main d’œuvre locale… Rappelons qu’Opel fait travailler environ 20.000 personnes outre-Rhin.
2 milliards d’euros ?
Bref, l’heure est aux négociations et ce cela s’agite donc dans les salles de réunion. D’après les bruits de couloir, le rachat serait en bonne voie. Certains évoquent même déjà le montant de la transaction, qui serait de 2 milliards de dollars. D’après le journal allemand Bild am Sonntag, PSA devrait confirmer son achat la semaine prochaine et signer le contrat le 9 mars, à l’ouverture des portes du salon de Genève. Un mariage au bord du lac Léman ?
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