L’information est arrivée dimanche via le syndicat CGT à France Info : PSA envisage de supprimer 2133 postes en France l’an prochain. Le terme de « suppression d’emplois » a été formellement démenti par PSA au Figaro lundi. Le syndicat n’en démord toutefois pas. Mais il est vrai que la dialectique « suppression d’emploi » peut être contestée. Selon les informations de la presse économique française, il ne s’agit pas d’une vague de licenciements mais de départs volontaires ou en pré-retraite non remplacés. Ces mesures seraient dans la « continuité » des mesures radicales prises en 2013 avec, à l’époque, 17.000 postes supprimés.
Décompte
Ainsi, en 2017, PSA voudrait convaincre 1025 cadres, employés ou ouvriers d’utiliser un système de « mobilités externes sécurisées sur la base du volontariat » pour un autre employeur avec possibilité de revenir chez PSA par la suite ! 983 congés senior, sorte de pré-retraite et 125 congés de longue durée complètent le décompte des 2133 postes évoqués. Pourtant, les comptes du groupe automobile français se portent mieux avec un bénéfice net de 1,2 milliard d’euros. Lequel continue d’indiquer que 1000 nouveaux CDI sont planifiés d’ici fin 2019. PSA ne compte pas abandonner en 2017 les formules d’apprentissage, de contrats de professionnalisation ou encore de stages pour 2000 jeunes.
Voitures d’occasion
Dans le brouhaha médiatique autour de ces suppressions de postes, une autre annonce est quelque peu passé inaperçue. Peugeot a conclu une alliance avec Aramisauto.com. Cette plateforme est le leader français de la vente automobile de seconde main en ligne. Cet investissement permet à PSA d’ambitionner de devenir un « acteur majeur » de la vente de voitures d’occasion en France, mais aussi à l’international. Ce rapprochement stratégique est aussi une manière pour PSA de s’adapter aux évolutions du marché.
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