À l’issue de réunions organisées en début de semaine avec la chancelière allemande Angela Merkel et les représentants d’organisations syndicales, Carlos Tavares, le patron de PSA, a « réaffirmé son engagement à respecter les accords existants dans tous les pays européens et de continuer le dialogue avec toutes les parties » dans un communiqué officiel. Ces accords incluent notamment un engagement à ne procéder à aucun licenciement économique dans les usines allemandes d’ici fin 2018 mais également à continuer de produire certains modèles au moins jusqu’en 2020 sur certains sites. Deux points que les organisations syndicales d’Opel craignaient de voir disparaître en cas de rachat d’Opel par PSA.
Usines anglaises ?
Il faut dire que les craintes des employés d’Opel ont été vivement attisées ces derniers jours par les commentaires des spécialistes économiques affirmant que PSA devrait réaliser de grosses économies, avec fermetures d’usines et licenciements à la clé, afin de juguler les pertes financières d’Opel. La solution envisagée par PSA viendrait dès lors peut-être de la fermeture des deux sites anglais de Vauxhall, marque sœur d’Opel. Le communiqué officiel de PSA mentionne, en effet, le respect des accords « dans tous les pays européens » ce qui, suite au Brexit, n’englobe plus forcément l’Angleterre… Carlos Tavares devrait néanmoins rencontrer prochainement le secrétaire général du principal syndicat de Grande-Bretagne ainsi que Theresa May. Pour également les rassurer ?
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