Les champs d’application de la reconnaissance faciale sont divers : photographie et vidéo, accès sécurisés, maisons connectées, contrôles d’identité, personnalisation des interfaces, automobile, etc. Les sociétés travaillant dans ce domaine, et plus particulièrement en analyse faciale en temps réel, semblent intéresser les investisseurs compte tenu de récentes levées de fonds pour des start-ups actives dans ce domaine. Il faut dire que, rien que dans l’automobile, le marché apparaît colossal. Surtout quand on pense aux possibilités que pourraient offrir cette technologie dans nos voitures.
Somnolence
Depuis plus de 10 ans, les concepts des marques automobiles ne manquent pas de présenter des systèmes avec caméras scrutant le visage du conducteur pour déceler des signes de fatigue ou pour aider à la conduite. Il y a aussi eu cette récente paire de lunettes développée à Liège pour détecter les signes de somnolence en analysant les mouvements de l’œil. Une détection de somnolence par caméras dans le cockpit a besoin, elle, d’une analyse faciale en temps réel, et donc avec un logiciel, un algorithme et un cœur informatique capables de réagir rapidement et d’interpréter sans faille les mouvements et expressions du visage. Le tout en tenant compte d’autres paramètres comme la saisie du volant et les changements de trajectoires.
Réglages automatiques
De nos jours, lorsqu’une voiture est utilisée par plusieurs personnes à la morphologie différente il est toujours nécessaire de régler son siège et les rétroviseurs. Une mémorisation, parfois liée à la clé, permet de rapidement retrouver ses aises. La reconnaissance faciale pourrait simplifier l’identification du conducteur pour adapter le siège et les rétroviseurs à ses préférences. Cela pourrait être de même pour les réglages de l’autoradio, de la navigation, de la climatisation et même du mode de conduite. En outre, la reconnaissance faciale pourrait aussi remarquer des signes de malaise ou de distraction, voire de stress ou de colère. Et ainsi alerter le conducteur et adapter les systèmes de conduite semi-autonomes ou l’ambiance à bord.
Sécurité
On voit très vite que cette possibilité d’identification et d’analyse ouvre d’autres perspectives. La voiture pourrait déceler la présence d’un conducteur « inhabituel » et envoyer une alerte vers le smartphone ou l’e-mail du ou des propriétaire(s) attitré(s) et limiter les capacités du véhicule. De nuit, l’analyse du visage est un allié des phares dont le faisceau serait alors capable de suivre le regard du conducteur pour se focaliser sur son champ de vision. Enfin, avec un caractère plus contraignant, l’analyse du visage, couplé à celle du comportement, pourrait aussi donner des indices de conduite sous influence. Ce qui pourrait amener la voiture à refuser de démarrer…
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