Selon plusieurs sources, Apple serait occupé à travailler au développement d'une voiture électrique. C'est en tout cas ce qu'a déduit le Wall Street Journal du déplacement de plusieurs pontes de la firme à la pomme chez des constructeurs automobiles. Le journal américain avance même que la firme de Cupertino ambitionnerait avec ce gros projet baptisé « Titan » de marquer le marché automobile comme elle l'a déjà fait avec celui de l'électronique et des téléphones portables. Avec un tel projet dans les cartons - et même s'il prendra encore plusieurs années avant d'être concrétisé -, Apple est en bonne place pour venir concurrencer Tesla qui a annoncé vouloir entrer dans les garages de la majorité des familles américaines grâce à un prochain modèle compact.
Les rumeurs d'une voiture signée Apple semblent d'autant plus fondées que la société 123 Systems, spécialisée dans les batteries pour véhicules, vient de déposer une plainte devant un tribunal du Massachusetts, accusant l'entreprise californienne d'avoir débauché plusieurs de ses ingénieurs et de les avoir poussé à trahir les clauses de confidentialité relatives à leur contrat de travail. Et ce n'est pas tout puisqu'on se souvient aussi qu'Elon Musk, le patron de Tesla Motors, avait déclaré à la chaîne télévisée Bloomberg que son groupe avait déjà eu quelques « conversations » avec la marque à la pomme, mais sans préciser toutefois la nature de leurs contenus.
L'existence d'une voiture signé Apple aurait évidemment du sens puis que « la voiture devient une extension naturelle de la maison connectée et de l'écosystème mobile » admettait la banque Barclays. C'est d'autant plus vrai que l'entreprise dispose des liquidités nécessaires à la réalisation de ce projet - sa captitalisation boursière dépasse les 700 milliards de dollars.
Toutefois, d'autres observateurs comme les experts de Bank Of America restent plus circonspects et estiment à juste titre que la multiplications des contacts entre Apple et le secteur automobile pourrait aussi simplement concerner les interfaces et les systèmes d'exploitation des voitures elles-mêmes. Ce qui est possible tout comme une collaboration étroite entre Apple et des marques existantes pour réaliser la voiture en question - en sous-traitance donc. Car la pomme ne dispose en effet d'aucune expérience dans le secteur tandis que les marges bénéficiaires sur les véhicules sont aussi beaucoup plus faibles ce qui n'est pas le cas dans l'électronique - téléphones portables en tête. Quoi qu'il en soit, il faudra encore un peu attendre pour savoir de quoi il en retourne, sachant toutefois que la guerre bat son plein avec Samsung et Google, lequel est justement sur le point de proposer une voiture électrique et autonome.
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