Innovation / Bugatti Chiron : plus légère, grâce à l’impression 3D

Si elle est amenée à se répandre massivement dans l’industrie, tant automobile qu’au sens large, l’impression 3D reste encore marginale. Notamment pour des raisons de coût. Le procédé progresse toutefois petit à petit grâce à des modèles exclusifs. Aujourd’hui, c’est au tour de Bugatti d’annoncer la production du premier étrier de frein réalisé en titane grâce à la technologie additive. En pratique, Bugatti utilise des rayons laser et de la poudre d’alliage de titane pour « imprimer » l’énorme étrier de frein à 8 pistons. Pour y parvenir, 45 heures et plus de 2.000 passages consécutifs des lasers sont nécessaires, avant encore plusieurs heures d’usinage et de traitement thermique (à plus de 700°C) pour finaliser la pièce. Mais l’étrier ainsi fabriqué ne pèse plus que 2,9 kg contre 4,9 kg pour l’étrier actuel en aluminium. Selon Bugatti, d’autres éléments de la Chiron seront progressivement fabriqués grâce à cette technologie 3D. Technologie qui devrait, à terme, se répandre dans l’ensemble du groupe Volkswagen.