L’idée d’intégrer les moteurs électriques d’un véhicule directement dans ses roues n’est pas nouvelle, mais n’a jusqu’ici pas encore atteint le stade de la production en série pour les voitures particulières. Les choses pourraient bientôt changer... On sait que Michelin étudie le concept depuis quelques années déjà, avec son Active Wheel. L’équipementier britannique GKN se penche aussi sur la question et espère intégrer bientôt cette technique à sa gamme de produits. On rappellera que GKN a notamment fourni les modules d’hybridation de chez PSA, de la BMWi8 ou encore de la Porsche 918 Spyder.
D’abord pour les citadines
« La technologie du moteur électrique intégré à la roue n’est pas encore réaliste pour les voitures sportives, qui nécessitent de gros moteurs électriques », avoue Theo Gassman, directeur du développement des systèmes électriques chez GKN. Mais il ajoute que cette technique pourrait par contre débarquer bientôt sur des voitures citadines, avec une puissance de 30 à 40 kW par moteur (40 à 55 ch).
Dynamisme et modularité
L’intégration du moteur électrique dans la roue offre plusieurs avantages. Elle permet d’obtenir facilement un véhicule à quatre roues motrices et permet aussi de moduler le couple à l’envi entre chaque roue, pour améliorer l’agilité ou la stabilité, en fonction des situations de conduite. Vu l’absence d’arbre et donc de tunnel de transmission, cette technique laisse aussi plus de latitude pour aménager l’habitacle et permet de gagner de l’espace intérieur. Ceci dit, GKN n’a pas encore donné de date exacte d’une production en série de cette technique, qui devrait cependant intéresser plusieurs constructeurs automobiles.
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