Le groupe Solvay, spécialiste de la chimie, a signé un accord de partenariat avec la société britannique Vertical Aerospace. L’entreprise belge fera bénéficier son partenaire de l’expertise de son département « matériaux composites » dans le domaine de l’aéronautique. L’objectif étant de se faire une place sur le marché du transport aérien en milieu urbain via ce que l’on appelle les « air taxi » ou taxis volants. Un projet qui sera supervisé – pour la partie belge – par Gérald Perrin.
« Nous parlons ici d'un partenariat technologique global. Notre objectif est de transformer le rêve de Vertical Aerospace en réalité en y apportant toute notre expertise et notre savoir-faire. » (G. Perrin)
Libérer le trafic urbain
Avec ce projet de taxi volant, Vertical Aerospace et Solvay veulent servir une cause « noble », diminuer la congestion du trafic en milieu urbain. Une quête ambitieuse et innovante qui leur fera affronter une concurrence hétéroclite avec des constructeurs automobiles établis, tels General Motors, Hyundai, Toyota, Daimler, Geely Automobile ou le groupe VW, des spécialistes du transport et de la livraison, comme Uber Technologies, diverses start-ups ou des spécialistes de l’aéronautique, à l’instar d’Airbus, entre autres.
Soulager le trafic routier d’une partie de son charroi pour le réattribuer à la circulation aérienne pourrait constituer une clé de la mobilité future, au même titre que les véhicules autonomes, le services de livraison par drones, etc. Toutefois, lorsque l’on voit les difficultés et le manque édifiant de réactivité des instances législatives nationales et/ou internationales pour établir un règlement destiné aux véhicules autonomes, on peut se poser la question de savoir combien de temps il faudra pour créer et mettre en place de toutes pièces des règles et des voies de circulation aérienne dans des espaces urbains qui n’ont pas été conçus à cet égard.
Phase de tests
Des considérations qui ne concernent pas encore l’association Vertical Aerospace-Solvay pour le moment. Les partenaires annonçant qu’un premier prototype, baptisé VA-1X, devrait être testé dès cette année. Capable d’embarquer 4 passagers, de voler jusqu’à 150 mph (240 km/h) avec un rayon d’action de l’ordre de 100 miles (160 km), ce mix entre un drone et un hélicoptère sera 100 % électrique et capable de décoller et atterrir à la verticale.
« Le premier prototype est prévu pour septembre 2021", pointe Gérald Perrin. "Après la phase de prototypage, viendra celle des certifications, qui mènera ensuite à la mise sur le marché. Nous tablons sur l'horizon2025 pour voir les premiers véhicules survoler nos villes. » (G. Perrin)
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