En théorie, le supercondensateur permet une recharge instantanée d’une grande quantité d’énergie électrique. Cela donnerait des voitures électriques se rechargeant très rapidement. Il y a encore toutefois des freins technologiques pour avoir des condensateurs suffisamment puissants capables d’entraîner une voiture électrique sur des centaines de kilomètres. Ils sont limités par leur capacité. Mais on avance… Une équipe de l’Université de Munich a imaginé un condensateur avec une anode en titane et carbone et une cathode en graphène. Les chercheurs sont ainsi arrivés à une capacité de 73 Wh/kg contre 15 Wh/kg habituellement. Cela correspond à ce que propose une batterie Ni-MH d’une voiture hybride.
La science progresse
Toutefois, pour une 100 % électrique, il faudrait atteindre 250 Wh/kg. Il y a encore du travail, donc. Par contre, au niveau de la puissance, le supercondensateur est à 16 kW/kg, ce qui est très élevé. Il a également l’avantage d’accepter beaucoup plus de cycles qu’une batterie lithium-ion. Il existe d’autres voies d’exploration, notamment testées à l’Université de Nantes : associer du lithium-ion à un condensateur. Ce qui n’est pas évident, car un supercondensateur ne peut être construit avec ce métal alcalin. Les Nantais, avec l’aide du CNRS, ont mis au point des additifs permettant d’intégrer la pré-lithiation dans le processus. De quoi espérer voir un jour débarquer des voitures électriques se rechargeant en 2 temps 3 mouvements…
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