La justice japonaise estimé que les preuves contre Carlos Ghosn sont suffisantes pour le maintenir en prison. Au terme de sa garde à vue, particulièrement longue au Japon avec un maximum de 22 jours, l’ex-homme fort de l’Alliance Renault Nissan Mitsubishi est inculpé de dissimulation de revenus. Il reste incarcéré parce qu’une nouvelle garde à vue à été prononcée à son encontre. En effet, après les soupçons sur la période fiscale de 2010/2015 qui a amené à son arrestation le 19 novembre, la justice nipponne s’intéresse aux années 2015 à 2018. Ce qui a fait l’objet d’un nouveau mandat d’arrêt. L’enquête s’intéresse également à des soupçons d’abus de biens sociaux. Des faits qui seront sans doute examinés après la période de la nouvelle garde à vue et prolonger une fois de plus l’emprisonnement du libano-franco-brésilien.
Noël en prison
Carlos Ghosn devrait donc passer Noël en prison, dans des conditions plutôt spartiates. Il conteste toutefois la décision du Parquet et a plusieurs fois nié toute implication. Son ancien bras droit, Greg Kelly, reste également incarcéré. Nissan, dont une enquête interne est à l’origine des déboires de Carlos Ghosn et de son éviction, serait aussi dans le collimateur de la justice. La presse japonaise indique que constructeur aurait été mis en examen, en tant que personne morale, pour transmission de rapports incorrects aux autorités boursières. La justice japonaise estime que Nissan est responsable de la dissimulation éventuelle, portant sur 5 milliards de yens (38 millions d’euros).
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