La Justice manque de moyens et le Parquet de Liège aurait décidé de faire le tri dans le traitement de certaines infractions de roulage. Ainsi, un PV d’un policier surprenant un conducteur téléphone au volant pourrait finir en affaire classée alors que l’automobiliste n’a pas payé l’amende. Il pourrait ne jamais être convoqué au Tribunal. Cette information a été publiée par le quotidien La Meuse et relayée ensuite par la RTBF (Vivacité).
Manque d’effectifs
Cette décision viendrait d’un manque d’effectifs au Palais de justice. Dès lors, les juges sont obligés de faire des choix et des compromis. D’après nos confrères du quotidien, si l’utilisation du téléphone ne représentait pas vraiment un danger pour la sécurité, point de condamnation. Alors qu’en principe, conduire en téléphonant sans mains libres est passible d’une amende de 110 € ou de poursuites judiciaires en cas de non-paiement.
Mauvais signal
Contacté par La Meuse et Vivacité, l’IBSR a réagi à cette information. Elle déplore cette décision « à contre-courant » d’autant que l’État lance de nombreuses campagnes de sensibilisation contre l’usage du GSM au volant. En outre, il semblerait que de petits excès de vitesse puissent également passer à la trappe d’une justice liégeoise essoufflée. Au grand dam des policiers sur le terrain.
Pas automatique
Attention toutefois : l’amnistie ne concerne que les cas jugés peu dangereux. Une conduite GSM en main mettant en danger les autres usagers sera belle et bien poursuivie, tout comme un excès de vitesse, par exemple près d’une école à la sortie des classes. Le Procureur interrogé dans la presse généraliste parlait d’ailleurs d’une stratégie axée sur la « qualitatif » plutôt que le « quantitatif ».
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!