L’administration planche sur le rétrofit. Cette opération consiste à remplacer le moteur thermique d’un véhicule existant par un moteur électrique. Le but est notamment de permettre aux propriétaires de véhicules anciens de pouvoir accéder dans les villes bannissant les vieux moteurs à combustion interne. Cette activité ne peut pas encore évoluer en Belgique, au contraire de nos voisins, à cause de l’homologation indispensable pour l’immatriculation. Le système, en partie fédéralisé, fonctionne encore sur l’homologation individuelle pour chaque véhicule. Ce qui ajoute un énorme surcoût. La solution serait l’homologation de série, notamment des kits de rétrofit.
Homologation simplifiée
Les entités fédérées et le Fédéral travaillent sur le dossier, notamment le gouvernement wallon. Le secteur, consulté, a demandé une homologation en série pour réduire les coûts et donc proposer des services de rétrofit financièrement accessibles. Or, la voie politique choisie, notamment côté wallon, serait une homologation individuelle simplifiée. Certes, cela rendra l’opération moins complexe et moins onéreuse, mais elle ne répondrait toutefois pas aux intérêts économiques des entreprises souhaitant proposer le rétrofit en Belgique. Pourtant, le cadré légal français montre une solution viable. Selon le député wallon Julien Matagne (Les Engagés), il faudrait s’inspirer du système mis en place en France. De plus, il indique que plusieurs opérateurs de rétrofit comptent renoncer à proposer leurs services en Belgique, préférant la France, l’Allemagne ou les Pays-Bas. Empêchant dès lors la création d’emploi en Wallonie.
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