Pendant 60 heures, les polices locales et fédérale belges participent à un week-end sans alcool au volant, du vendredi 11 janvier 18h au lundi 14 janvier 6h. L’opération vise à la fois à sensibiliser les conducteurs sur les dangers de la conduite sous influence et, forcément, punir ceux pris en infraction. Pour rappel, la limite à ne pas dépasser pour un conducteur d’une voiture est de 0,5 g/l dans le sang (analyse sanguine) équivalant à 0,22 mg/l d’air alvéolaire expiré. Cette marge est abaissée à 0,2 g/l dans le sang ou 0,09 g/l d’air alvéolaire expiré pour les professionnels. Le plus sûr est le zéro alcool (même dans les pralines ou les pâtisseries) ou de compter sur un.e Bob.ette de confiance. Sinon, voici tout de même les méthodes pour connaître, approximativement, son taux d’alcool et ce qu’il est autorisé de demander en cas de contrôle.
Puis-je prendre le volant ?
L’abstinence est la meilleure solution avant de prendre le volant. Néanmoins, il est possible de se lâcher pour un verre, voire deux. Mais jamais plus. Il existe une formule pour calculer, approximativement, son taux d’alcool : (V * t * 0,8) / (XY * m). V est le volume de boisson ingérée en ml (25 cl = 250 ml), t est le degré d’alcool en pourcentage (6°= 0,06), 0,8 est la densité de l’alcool, XY est le coefficient de diffusion (0,7 pour un homme, 0,6 pour une femme) et m la masse (poids) de la personne en kg. Une bière spéciale de 33 cl ou un alcool fort peut suffire, selon le sexe et la carrure, à se retrouver à la limite légale. Les alcootests vendus dans le commerce peuvent donner une indication mais leur fiabilité est aléatoire. Et puis, l’alcool a besoin d’être éliminé. L’accumulation de verres augmente encore le taux. Ainsi, une énorme cuite la veille au soir peut aboutir à un contrôle positif le lendemain matin, malgré une (petite) nuit de sommeil.
Des lendemains qui déchantent
Il faut rester attentif en cas de grosse consommation d’alcool quelques heures avant la conduite. Il faut estimer que le corps absorbe entre 0,085 g/l et 0,10 g/l par heure pour une femme et entre 0,10 g/l et 0,15 g/l par heure pour un homme après le pic l’alcoolémie. Ce maximum a lieu 30 minutes après l’ingurgitation à jeun et 1 heure après dans le cadre d’un repas. Donc, le petit café pour la route peut être utile pour éviter les mauvaises surprises après 1 ou 2 verres de vin/bière à table. Et pour éviter le test positif, pas question non plus de zapper la journée sans conduite après une folle nuit d’ivresse, y compris à domicile.
Refuser le test d’haleine
Il est interdit de refuser un test d’haleine. Il est toutefois autorisé de demander un délai d’attente de 15 minutes. Mais une et une seule fois, soit pour le test d’haleine (éthylotest), soit pour l’analyse d’haleine (si l’éthylotest a donné un résultat A alarme ou P positif). Il est par contre autorisé de demander une nouvelle analyse d’haleine. Une 3e analyse sera possible si les deux tests précédents ont des résultats trop divergents. Le prélèvement sanguin peut être demandé suite à un résultat au-delà des 0,8 g/l, mais aux frais du demandeur. La demande du ¼ d’heure d’attente n'est réellement utile que si la prise du dernier verre d’alcool a eu lieu un peu avant de prendre le volant et que le pic vient juste d’être atteint. Les sanctions pour conduite sous influence sont évidemment sévères avec retrait de permis et amendes pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros.
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