Laxisme, distraction, défaut technique ou manœuvre délibérée ? Les enquêteurs du ministère japonais du transport devront déterminer ce qui a poussé Mazda, Suzuki et Yamaha à ne respecter scrupuleusement le protocole des prises de mesure lors tests de pollution en conduite réelle au Japon. Cette « falsification » intervient après que d’autres constructeurs ont déjà été pointés du doigt : Mitsubishi, Nissan et Subaru. Selon les chiffres des autorités, le problème dans le protocole JC08 concernerait 6401 unités sur 12819 voitures depuis 2012. C’est bien moins important chez Mazda : 72 véhicules sur 1875 depuis 2014. Rien ne prouve pour le moment que Mazda et Suzuki aient délibérément « tricher ». D’ailleurs, Mazda a donné des explications techniques à propos de ses 72 cas litigieux aux yeux des autorités.
Erreurs de trace de vitesse
Les données montraient des erreurs de trace de vitesse. Premièrement parce que le système n'a pas été configuré pour invalider automatiquement les résultats lorsqu'une erreur de trace de vitesse s'est produite. Deuxièmement, les procédures de test ont laissé le choix individuel à chaque inspecteur de déterminer la trace de vitesse. Le constructeur conteste dès lors toute modification ou falsification intentionnelles. Néanmoins, il a décider de mettre à jour le système pour traiter automatiquement les résultats de test comme non valides en cas d'erreur de trace de vitesse. De plus, Mazda a augmenté le nombre d'employés qui vérifient les données d'inspection, y compris les erreurs de trace de vitesse.
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