Les journalistes Béatrice Delvaux et Benoît July du Soir ont rencontré le Ministre fédéral de la Mobilité, François Bellot (MR), dans le cadre de la sortie d’un livre « L’homme et la mobilité ». Et le Rochefortois semble en avoir gros sur la patate. Dans cet entretien, il a carrément parlé de « merdier institutionnel belge » en évoquant les problèmes de mobilité. Une expression et un constat que l’on doit déjà à Alain Flausch, ex-patron de la STIB. Bref, le Ministre semble tirer un bilan amer de son mandat, même s'il se dit satisfait de son travail. Il s’est notamment plaint de nombreuses réunions où les ministres des entités fédérées convoqués, notamment pour travailler sur une « vision interfédérale globale », ne daignent même pas se présenter !
Logique confédéraliste
Pour lui, en matière de mobilité, on touche davantage au « confédéralisme » qu’au « fédéralisme ». Pourtant, il estime qu’il y a moyen de trouver des solutions. « Il faudrait constituer un pot alimenté par tous et charger une agence de mettre en œuvre les projets décidés en commun ». Une vision d’ensemble indispensable aux yeux de nombreux spécialistes des questions de mobilité. Cette coordination a en tout cas montré son efficacité dans plusieurs villes comme Copenhague ou Strasbourg. Impossible en Belgique ?
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