La prolifération rapide des trottinettes dans les grandes métropoles pose pas mal de soucis. S’il est clair que ces engins font clairement partie des moyens de transport d’avenir dans une société multimodale, les autorités ont malgré tout décidé de légiférer en la matière pour mettre un peu d’ordre. Car depuis l’introduction de ces deux roues, les espaces publics sont devenus chaotiques, spécialement sur les trottoirs où le stationnement sauvage représente un réel souci pour les piétons.
À Paris aussi
Tout récemment, la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, a aussi décidé de légiférer et d’interdire notamment la circulation des trottinettes sur les trottoirs. Par ailleurs, ces mêmes trottinettes devront stationner sur les places situées sur la chaussée utilisées par les voitures et les autres deux-roues motorisés. Par ailleurs, la vitesse sera bridée par les opérateurs à 20 km/h maximum et même 8 km/h dans les zones piétonnes.
Et à Bruxelles ?
Bruxelles-Mobilité a lui aussi décidé de prendre des mesures autour des trottinettes. La Région étudie en effet les zones potentielles de stationnement sauvages où les trottinettes ne pourraient plus être stationnées. Désormais, les nouveaux opérateurs devront veiller à ce que les engins qu’ils exploitent soient stationnés correctement. Inge Paemen indiquait que le but de la manœuvre était de protéger les usagers faibles, c’est-à-dire les piétons, notamment aux abords de la Grand-Place. En cas de non-respect des règles, les amendes seront collectées directement auprès de l’exploitant tandis que la licence d’exploitation pourra être retirée en cas de récidive. Reste à voir comme les opérateurs s’organiseront. Et comment ils parviendront à faire respecter ces nouvelles règles à des utilisateurs déjà habitués à faire ce que bon leur semble…
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