En dépit d’une année 2020 hostile pour la mobilité – règles sanitaires, confinement, télétravail, etc. – Cambio, fournisseur de véhicules d’auto-partage en station, a vu le nombre de ses abonnés croître de 6000 personnes pour atteindre un total de 48.000 abonnés actifs. L’occasion pour l’ASBL de franchir un cap supplémentaire dans sa démarche en introduisant des véhicules électriques dans son parc de voitures partagées.
Plus mais moins
Si le nombre d’abonnés actifs est en croissance, le chiffre d’affaire a, par contre, diminué (-3 % au cumul des 12 mois). La faute au confinement, certes, mais également à la baisse des déplacements liés aux loisirs, aux voyages ou aux visites d’un jour. Il en résulte un taux d’occupation en régression sur la moyenne de l’année avec une moyenne de 25 % pour 35 à 40 % en temps normal !
Pour autant, Cambio compte poursuivre sa progression durant 2021 avec une hausse de 10 % du nombre de voitures partagées. Actuellement, le parc de l’ASBL compte 1560 véhicules répartis en 63 villes (dont 6 nouvelles en Flandre en 2020). Il devrait flirter avec les 1700 voitures et 22 nouvelles stations verront le jour en 2021, principalement pour compléter l’offre existante à Bruxelles, en région liégeoise et montoise, à Louvain-La-Neuve et à Namur.
Bruxelles d’abord
C’est à Bruxelles que Cambio lancera son offre électrifiée, composée d’un dizaine de voitures électriques, auxquelles s’ajouteront une quinzaine de vélos-cargos électriques. Une opération qui demande une solide organisation, sur les plans logistique et structurel, comme l’explique Frédéric Van Malleghem, directeur bruxellois de Cambio, à nos confrères du journal Le Soir : « C’est complexe à mettre ne place, mais nous voulons montrer que c’est possible et avoir une valeur d’exemple. Nous sommes convaincus que les déplacement dans l’hyper centre-ville doivent être réalisés en mode doux et en transports en commun ».
« On espère que l’autonomie des véhicules va augmenter, que les bornes de recharge vont se multiplier. Mais actuellement, la formule a des limites, on ne pourra pas, du jour au lendemain, glisser vers l’électrique. »(F Van Malleghem)
Pas d’électrification galopante en vue donc, la plupart des utilisateurs des véhicules partagés de Cambio à Bruxelles utilisant lesdits véhicules pour sortir de la capitale et effectuer des trajets pouvant s’élever à plusieurs dizaines de km. Ce qui met en exergue les limites du système actuellement, en raison de l’autonomie limitée des véhicules électriques, du manque de bornes de recharge, etc. Toujours est-il que le concept est intéressant et peut s’appuyer sur une structure existante solide qui a fait ses preuves dans la durée et poursuit sa croissance.
Source : Le Soir
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