Jusqu’alors, seuls les cours pratiques et théoriques pour les permis A (2 roues), C (camion) et D (bus) étaient autorisés, le permis B (auto) n’étant pas concerné jusqu’à nouvel ordre. C’est désormais aussi le cas pour les candidats au permis « voiture », les cours théoriques et pratiques étant à nouveau autorisés. En outre, les centres d'examen pour le passage du permis de conduire sont également à nouveau ouverts et la priorité sera, là aussi, donnée aux personnes dont les rendez-vous avaient été annulés. Cependant, tout n’est pas forcément rose aux yeux des centres de formation pour qui l’ombre de la contamination reste bien présente parfois.
Avec cette réouverture des centres de formation à la conduite, les téléphones des auto-écoles ne manquent pas de sonner. C’est le rush pour la reprise des cours et des examens pratiques, obligeant les structures à revoir complètement leurs calendriers. La priorité sera bien entendu donnée aux apprenants dont la formation avait été interrompue par le nouveau confinement. Cette reprise constitue toutefois une bonne nouvelle pour un secteur qui subissait de plein fouet sa classification de métier de contact, à tort selon David Baratucci, directeur des auto-écoles Bara, qui confiait vendredi à la RTBF : « La situation devenait intenable. On nous avait placés dans les métiers de contact, alors que non ! Nous n’avons pas de contact avec nos élèves, lorsque nous donnons des cours de conduite ! ».
Pour Hugues Cherpion, président de FederDrive, la fédération des auto-écoles et des centres d’examen, la réouverture était importante à trois niveaux : « Pour les élèves tout d’abord. Beaucoup de nos élèves sont dans un trajet de formation professionnelle. Ils se retrouvaient totalement bloqués, sans pouvoir pratiquer ! Ajoutons la question des loyers, des leasings : tout cela court depuis le début de la crise. Et puis la motivation de notre personnel. Certains avaient l’intention, pour des raisons financières aussi, de se diriger vers d’autres activité ».
La crainte de la propagation
Cependant, certains directeurs de centre de formation ou d’examen ne cachent pas que la crainte de la propagation du virus reste bien présente, liée à la nouvelle souche britannique, plus transmissible, mais également au public cible, constitué de jeunes qui se déplacent principalement en transports en commun pour se rendre aux centres. Sans compter que certains pourraient se présenter en cachant un potentiel contact avec des personnes à risque, etc.
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