Mobilité / Uber se met à l'électrique et interdit les taxis à moteur thermique

En 2020, Uber avait annoncé que l'entreprise se dirigeait vers un avenir 100 % électrique, mais le PDG Dara Khosrowshahi a depuis resserré le calendrier. En effet, l'échéance passe de 2040 à 2030 - en Amérique du Nord et en Europe du moins. Dès lors, les chauffeurs Uber devront transporter leurs clients d'un point A à un point B dans une voiture 100% électrique. Dans les faits, cette transition vers la voiture électrique commence aujourd’hui.

À partir du 1er octobre 2022, les utilisateurs pourront préciser qu'ils ne veulent être pris en charge que par une voiture électrique. Ce programme appelé "Comfort Electric" sera introduit progressivement, car le service de transport américain est parfaitement conscient que dans l'état actuel des choses, l'offre de voitures électriques Uber est actuellement limitée à environ 25.000 voitures.

Compensation financière

Au cours de l'année 2023, Dara Khosrowshahi souhaite voir doubler le nombre de chauffeurs utilisant une voiture électrique Uber, un objectif soutenu par un investissement supplémentaire de 800 millions $ (environ 800 millions €). Cet argent sera utilisé pour aider les conducteurs à échanger leur voiture à moteur thermique contre un modèle 100% électrique.

Les conducteurs Uber possédant une voiture électrique bénéficieront d'une rémunération plus élevée (un dollar supplémentaire par trajet) et de réductions pour la recharge de leur véhicule électrique. Uber a également conclu un partenariat avec la société de location Hertz, permettant aux conducteurs d'emprunter une Tesla Model 3 à moindre coût. Ils auront alors le choix entre une tarification sur une base hebdomadaire ou mensuelle.

D'ici 2025, au moins la moitié des kilomètres parcourus par Uber dans les 7 grandes capitales européennes (Amsterdam, Berlin, Bruxelles, Lisbonne, Londres, Madrid et Paris) devront également être totalement exempts d’émissions.