Les chauffeurs travaillant pour Uber à Bruxelles sont passibles de se faire confisquer leur véhicule en raison de règlements de 1995 qui interdisent l’usage des smartphones. Un risque inacceptable pour Uber qui a décidé de soutenir ses chauffeurs en suspendant son service complètement pendant 3 heures. Une mesure « exceptionnelle et sans précédent » pour la Uber
7 ans d’attente
Pour Uber, cette situation est liée à des règles obsolètes et « inacceptables en 2021 » qui pénalisent tout un secteur. Ce problème a été porté à l’attention du gouvernement bruxellois qui n’a toujours pas mis à jour ses textes en dépit d’une attente du secteur qui dure depuis 7 ans déjà. Pourtant les dirigeants bruxellois avaient promis un plan de réforme avant l’été sans pour autant tenir ses engagements.
Pour marquer leur désaccord et leur désarroi, plusieurs centaines de chauffeurs Uber ont défilé en cortège dans le centre de Bruxelles tout au long de la mise à l’arrêt du service de covoiturage. Une interprétation dont les clients d’Uber ont été avertis par courriel. Le cortège s’est donc rendu au bureau du chef du gouvernement bruxellois où ce dernier a rencontré une délégation de chauffeurs. Notons que le gouvernement bruxellois a précisé qu’un projet de loi visant à réformer les règles applicables aux services de taxi et de covoiturage avait été déposé mardi.
Que faut-il en penser ?
Une fois encore, Bruxelles se distingue par son incapacité à gérer en temps et en heure une problématique importante liée à la mobilité dans sa ville et à l’emploi également. Pour un secteur ayant déjà particulièrement souffert de la pandémie de covid-19, le fait que le gouvernement tarde à réformer des dispositions réglementaires obsolètes n’est certes pas une surprise, mais constitue à nouveau un mauvais coup porté à la mobilité et au transport automobile dans la capitale de l’Europe.
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