Contrairement à ses concurrents, dont Ferrari, Lamborghini n’a toujours pas succombé à la tentation de troquer ses gros moteurs atmosphériques contre des plus petits blocs suralimentés. C’est d’ailleurs devenu sa marque de fabrique. Du moins sur ses modèles les plus sportifs car le SUV Urus, attendu d’ici la fin de l’année, s’offrira des moteurs suralimentés et même une version hybride rechargeable. « C’est plus simple avec l’Urus » a souligné Maurizio Reggiani, responsable du développement technique de Lamborghini, à nos confrères anglais d’Autocar, « car les exigences en terme de compacité et de poids sont bien différentes qu’avec nos super-sportives ». Avant d’ajouter que Lamborghini collabore avec de nombreux chercheurs, notamment avec les très réputés spécialistes du MIT, le Massachusetts Institute of Technology, afin notamment de développer des batteries solides plus légères pour ses sportives.
Pas un seul tour rapide !
En plus des problèmes d’encombrement et de poids, les solutions hybrides rechargeables actuelles ne permettent pas non plus d’offrir un niveau de performance suffisamment constant pour Lamborghini. « Si je vais sur un circuit, je veux pouvoir rouler autant de tours que je le souhaite. Or, aujourd’hui, si vous allez {avec une sportive hybride rechargeable} sur circuit, vous n’êtes capable de rouler qu’un tour et demi {à pleine puissance} » a ajouté Maurizio Reggiani. Raison pour laquelle Lamborghini restera fidèle au V12 atmosphérique pour la future génération d’Aventador. La première sportive hybride rechargeable signée Lamborghini ne devrait donc pas arriver avant 2022, avec la descendante de l’actuelle Hurracán. Voilà qui laisse encore cinq ans à Lamborghini pour résoudre l’équation !
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