Sur le carton d’invitation, on pouvait lire que la fête durerait 3 jours. Un jour par dizaine d’années, en somme, pour célébrer les 30 ans du minibus le plus populaire de la planète! Oui, le VW California a 30 ans en 2018… un anniversaire qui, dans ce cas-ci, fait juste référence à son appellation, le camper «du peuple» étant en réalité bien plus vieux que cela (voir encadré). Autre indication: Volkswagen prévoyait que les réjouissances se déroulent au pays des surfeurs, en Californie, endroit idyllique pour le touriste en goguette, mais où, curieusement… le Calfornia n’est même pas commercialisé (du moins par la voie officielle).
Spacieux
Comme tous les California, le modèle 2018 est en fait un Transporter (T6) aménagé en camper. Le digne descendant d’une famille vieille de 70 ans, dont les origines remontent au fameux «Bulli» ou «Type 2», lui-même dérivé du tout premier modèle produit par Volkswagen: la Type 1.
Arrivés tard dans la journée, il nous faut par contre déjà penser à trouver un endroit pour nous poser et préparer le bivouac. Prévoyants, les gars de chez Volkswagen ont eu l’excellente idée de nous prêter un California équipé de la transmission 4Motion, laquelle nous offre un brin de latitude supplémentaire pour le choix d’une chambre « avec vue » ! Plutôt que de nous intercaler entre la centaine de gros bahuts alignés en file le long de la plage – dans l’une de ces fameuses zones réglementées pour le camping, aménagées çà et là dans tout l’Etat –, nous ferons donc quelques miles de plus vers le Nord, avant de bifurquer vers une colline. Une fois installé, ni une ni deux, on relève le toit pop-up – une pression sur un bouton et une quinzaine de secondes suffisent – pour prendre encore un peu de hauteur sur le point de vue. Matelas et sac de couchage dépliés, la chambre de l’étage est fin prête pour la nuit.
Cosy
Au clair de lune, les toiles occultantes dissimulées un peu partout dans l’habitacle apportent l’intimité nécessaire pour se sentir chez soi. On s’endort alors comme à la belle étoile, avec l’assurance d’être protégé des insectes et des intempéries… réchauffé aussi par le chauffage auxiliaire, qui vient bien à point pour le coup. En théorie, on peut toujours se reposer à 4 dans un California: 2 en haut, 2 en bas.
Au petit matin, c’est la douche qui fait défaut. Les espaces sauvages en sont rarement équipés et, comme on ne peut tout de même pas tout caser sur un plancher mobile de 8 m2, le California a juste droit à son petit évier de cuisine. Qu’à cela ne tienne, le campement reste toujours facilement repliable et il ne tient qu’au chauffeur de trouver un endroit accueillant pour se décrasser. Cela étant réglé, l’appel de la route nous reprend. Au programme du jour, un parcours nettement plus vallonné et sinueux, au cœur du parc national Los Padres.
Au volant de notre T6, dont le châssis, le confort et l’équipement (notamment de sécurité) n’ont plus rien à envier à ceux des meilleurs monovolumes du marché. A tel point qu’il n’est pas rare de voir aujourd’hui des propriétaires du modèle s’en servir tous les jours, pour déposer les enfants à l’école et se rendre au boulot la semaine, avant de repartir le week-end ou pendant les vacances à la conquête des endroits les plus insolites. Un vrai bon à tout faire, ce California !
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!