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Reportage / L'histoire du moteur Diesel - Le plus controversé : Le Diesel propre

Rédigé par Hans Dierckx le 15-08-2024

Ce n'est pas encore un «in memoriam», mais tout semble indiquer que les jours des moteurs Diesel dans les voitures de tourisme sont comptés. Nous faisons le tour des moments forts – et des moments les plus sombres – de la vie de cette technologie.

On dit parfois que Martin Winterkorn a fait plus pour la percée de la voiture électrique qu'Elon Musk lui-même. C'est une boutade. Mais il est vrai que le scandale du Dieselgate qui a éclaté sous l'égide de l’ancien patron de Volkswagen en 2015 est en partie responsable du bouleversement actuel sur le marché de l'automobile. Cette affaire a terni subitement la réputation du Diesel et précipité le groupe Volkswagen dans l’électrique, en quête de virginité. Mais VW n’est pas le seul en cause dans cette histoire. Mercedes, Opel et Jeep, notamment, ont également été pris en flagrant délit d'utilisation de ce que l'on appelle des logiciels truqueurs qui pouvaient détecter quand les voitures étaient sur un banc d'essai, et alors réduire temporairement les émissions d'oxydes d'azote. Les Allemands ont cependant enfoncé le clou, Audi inclus, en faisant largement étalage de leur slogan «Diesel Propre» dans leurs campagnes publicitaires. Avec ce slogan, ils voulaient convaincre le consommateur américain des qualités de leur Diesel, une technologie dont la réputation avait subi de lourds dégâts quelques décennies plus tôt à cause d'Oldsmobile.

Winterkorn n'a peut-être pas apposé sa signature clairement sous ces lignes de code informatique fatales, mais sa politique en était responsable. Plus précisément, son ambition de devenir le CEO du plus grand constructeur automobile mondial, combinée à une culture d'entreprise où l'on risquait de perdre son emploi si l'on essayait de contester les ordres de ses supérieurs. Les ingénieurs concernés avaient pourtant un bon argument : ils pouvaient parfaitement rendre leur Diesel conforme aux normes d'émissions strictes de la Californie, mais… cela aurait coûté un supplément pour le traitement efficace des gaz d'échappement. Et ce message était inaudible de la part des dirigeants qui ont sommé leurs ingénieurs de se débrouiller sans ça. D’où l’idée de ce logiciel truqueur qui a finalement coûté des dizaines de milliards d'euros au groupe Volkswagen. Un bon contre-exemple d’une gestion d'entreprise judicieuse.

Journaliste AutoGids/AutoWereld

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