Pour les courses d'endurance, la combinaison d'une faible consommation et d'une puissance élevée était idéale. Audi n’est cependant pas le premier constructeur automobile à s’être lancé en compétition avec un Diesel. Déjà dans les années 30, un original avait terminé les 500 miles d'Indianapolis avec un Diesel, et lors de l'édition de 1952, il y en avait même un en pole position, avec un moteur Cummins. En 1998, Schnitzer Motorsport remportait les 24 Heures du Nurburgring avec une BMW 320d, notamment pilotée par notre compatriote Marc Duez. Il s’agissait de la première victoire au classement général d’un Diesel dans une course de 24 heures.
Avant, bien sûr, l’épopée du Diesel au 24 Heures du Mans. Audi l’emporte en effet en 2006, 2007 et 2008 avec sa R10 TDI. Peugeot prend le relais en 2009 avec 908 HDI FAP et Audi enchaîne à nouveau avec sa R15+ TDI en 2010 et sa R18 TDI en 2011, puis avec la version hybride Diesel/électricité qui s’imposera en 2012, 2013 et encore en 2014. «Cette 908 HDI FAP était une vraie bête sauvage de 800 ch», se souvient ainsi Anthony Davidson, ancien pilote Peugeot. «Elle me reste en mémoire, car je n'avais jamais ressenti autant de couple. Peu importe le rapport engagé, cette chose vous catapultait comme un obus.»
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