Des dingues d’automobile, on en a vu des milliers à Autoworld ! Des voitures de prestige ou de collection aussi : Ferrari, Lamborghini, Mercedes ou Porsche, toutes sont déjà passées par l’esplanade du Cinquantenaire, ne serait-ce que pour venir saluer ou rendre hommage à l’une ou l’autre de leurs aïeules exposées dans le musée. Mais ce vendredi soir, c’est un tout autre spectacle qui s’est donné sous les plus belles arches de Bruxelles : des Supercars bariolées de stickers et colorées à souhait ont envahi la place, partageant la vedette avec leurs conducteurs, tous empreints d’une solide notoriété sur les réseaux sociaux…
Du virtuel au réel
À l’initiative de ce rassemblement, il y a POG, heureux propriétaire d’une Ferrari, de deux Lamborghini et d’une McLaren… entre autres. L’idée ? Partir à la rencontre de sa communauté en compagnie de ses potes d’Instagram, sortir un peu du monde virtuel des réseaux sociaux pour vivre de vrais bons moments autour de l’automobile, en interactivité avec son public. De fait, après une arrivée en fanfare sur les pavés du Cinquantenaire, POG, debout sur le capot de sa Pogini - l’homme a pour habitude de donner des prénoms à ses bolides via la plaque d’immatriculation, une Lamborghini Huracan Spyder dans ce cas-ci - souriait aux smartphones, tendait les mains et se prêtait volontiers aux selfies des centaines de personnes venues à sa rencontre. L’occasion pour eux de jeter un œil sur ses carrosseries de rêve, de mettre un son sur le V12 de la Pogtador – sa célèbre Lamborghini Aventador – ou de papoter quelques minutes avec le bonhomme.
Sons et images
A l’aise dans ses baskets, voire juste en chaussettes pour mieux grimper sur le toit de ses bolides, POG harangue la foule et fascine naturellement son audience. De l’adolescent venu en trottinette avec ses copains, au gentil papy trainé jusque-là par son petit-fils, en passant par ce couple de passionnés de belles américaines arrivé très tôt pour rencontrer POG ou cette famille posant fièrement au volant de la Pogini - littéralement ouverte au public (!) – tous affichent une banane bien pendue et profitent de ce spectacle haut en couleurs. Parce qu’au-delà des quelques bolides amenés par POG, l’esplanade est remplie de machines à vous titiller les mirettes ! Des Mustang venues en club, des Porsche en grappe, des Ferrari de toutes les couleurs, une « vieille » Corvette, une triplette de Clio RS stricto semblables, des Minis à la pelle, des GTI de tous poils et même une Rolls-Royce Phantom… Pour les passionnés de mécaniques, le spectacle vaut assurément son pesant de cacahuètes – d’autant qu’il est en libre accès – tandis que les oreilles sont aussi à la fête. On se régale du son d’un gros V8 de BMW M3 (E92) qui balance des flammes dans ses échappements, on vibre au chuintement des turbos d’un Nissan GT-R « préparée » jusqu’à la moelle, on s’extasie devant les trompettes en inox d’une Corvette ZR-6… bref, on « kiffe » en langage POG !
Boucler la boucle
En bon « Instagrameur », l’ami POG a le sens de la mise en scène. Quelques heures avant l’ouverture, il a fait entrer sa dernière acquisition en catimini dans Autoworld. « En live », comme on dit sur les réseaux, les fans vont pouvoirs découvrir les nouvelles couleurs de sa Superpog – une Ferrari 812 Superfast – parée de stickers, comme toutes les autres. Moment solennel. Le DJ chauffe la salle, POG se transforme en gourou face à un public aux limites de la transe. On dévoile la voiture et c’est la liesse. Ce soir-là, on a carrément fermé les guichets à Autoworld : 1500 tickets, tous vendus ! Autant de fans qui, grâce à cette rencontre du monde virtuel et du réel, ont à la fois pu découvrir la dernière des POG-cars et des dizaines d’icônes mécaniques, nées pour la plupart bien avant le smartphone et les réseaux sociaux…
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