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Salons Auto / Genève n’est plus tout à fait Genève

Rédigé par Dominique Simonet le 27-02-2024

En 2024, le Salon international de l'automobile de Genève célèbre sa centième édition. Le Moniteur Automobile vous révèle son ressenti après une journée dédiée à la presse qui en disait long sur l'évolution de cet événement autrefois glamour et prisé.

Le 14 janvier 2021, lorsque le nouveau directeur général du groupe Renault, Luca de Meo a présenté son plan stratégique « Renaulution », il était accompagné du concept car de la Renault 5 du XXIe siècle, électrique comme il se doit. Trois ans plus tard, la  Renault 5 E-Tech Electric est la vedette incontestée de la centième édition du Salon international de l’automobile de Genève, qui se tient du 27 février au 3 mars au traditionnel Palexpo.

Certes, il y a peu de concurrence. Après quatre annulations pour cause de pandémie et un passage par Doha, au Qatar, en octobre 2023, le Salon de Genève la joue profil bas pour son retour à la maison : tous les grands groupes, Volkswagen, Stellantis, Toyota, Ford, GM, boudent cette édition anniversaire. Les présents se comptent sur les doigts de deux mains : Renault et Dacia, Microlino, Lucid, Pininfarina, Isuzu, Kimera ; le reste est chinois : BYD et ses filiales Denza et Yangweng, SAIC avec ses marques MG et IM, pour « Intelligence in Motian ».

Glamour es-tu là ?

Il semble loin le temps où Genève était le nombril du monde de l’automobile, en terrain neutre pour les grands constructeurs. On y croisait tous les grands patrons d’Audi, BMW, Mercedes-Benz, Renault, Peugeot, Citroën, ainsi que nombre de personnalités comme Jacky Ickx ou Jackie Stewart, toujours souriant, toujours affublé de sa casquette en tweed.

Désormais, à Palexpo, il n’y a plus de luxe extravagant et doré pour princes arabes – ils ont leur Genève à Doha-, plus de haut de gamme européen, et l’on n’a croisé ni Jacky, ni Jackie et sa casquette. Si Genève reste encore Genève, c’est bien dans la qualité des stands, séparés par des allées recouvertes de tapis rouge. Contrairement à l’aspect négligé et déprimant du dernier Mondial de l’Auto à Paris, en 2022, Genève est toujours stylé.

Renault en vedette

Le stand le plus imposant est bien celui du groupe Renault, dont la Scénic a été élue « Voiture de l’année » comme son ancêtre en 1997, et qui montre, outre la R5, trois vedettes Dacia : le Duster nouvelle génération, plus musclé, la petite Spring électrique au design complètement revu, et le buggy Sandrider, qui sera engagé dans le prochain Dakar. Surprenante dans une gamme plutôt pépère à part Duster, cette machine à défier les dunes de sable vient renforcer l’image d’une marque ayant réussi le tour de force de passer de « low cost » à « tendance ».

Invasion chinoise

Avec ses vidéos de dunes et de cétacés sur écrans ultra larges, le stand BYD est le plus impressionnant. Le groupe chinois poursuit son offensive européenne en présentant le Seal U DM-i, son premier hybride rechargeable pour l’Europe. Même formule de motorisation pour le Yangweng U8, un Defender en plus grand et, chinoiserie oblige, plus clinquant !

Déjà bien implantée chez nous, la marque MG présente sa nouvelle version de la MG3 avec un 1.500 essence full hybride. « MG se positionne comme une marque électrique, mais tout le monde n’est pas prêt pour ça », résume Bart Hendricks, porte-parole belge. Quant à son Cyberster, roadster racé dessiné dans ses studios londoniens, MG annonce déjà 21 commandes en Belgique.

Filiale de MG, IM débarque en Europe au printemps 2025 avec sa berline S6 et son SUV LS6. « IM par rapport à MG, c’est comme Lexus pour Toyota », résume Bart Hendrickx, pour qui la seule concurrence est « une marque, Tesla ! ». Même de taille réduite, le Salon de Genève n’est donc jamais sans enjeux.

Baroud d'honneur ?

Les salons automobiles sont pourtant en crise. Bruxelles n’a pas survécu à son centenaire, fêté en 2023. Centenaire cette année, Genève redeviendra-t-il Genève ? Après le record de 747.700 visiteurs en 2005, le Salon genevois s’est stabilisé autour de 600.000 entrées. Avec une superficie réduite de moitié, six fois moins d’exposants, quatre jours en moins et un billet d’entrée à 25 francs suisses (un peu plus de 26 €), les organisateurs attendent 200.000 visiteurs cette année. D’autres estimations, indépendantes, parlent de 100.000 entrées…

Lundi matin, les Qataris, qui financent en grande partie l’événement, se sont déjà montrés sceptiques sur son avenir. En octobre 2023, la première édition du Salon à Doha a rassemblé 180.000 personnes. Ce serait moche que Genève fasse moins bien.

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