Selon l’IBSR, le délit de fuite après un accident est un acte courant sur nos routes. Ainsi, près de 200 cas sont constatés chaque jour en Belgique. Ce comportement concerne 1 accident corporel sur 10 et même 1 accident mortel sur 25 ! Un seul pays proche a une statistique plus mauvaise que la belge : le Royaume-Uni. Pourtant, le risque d’être retrouvé par la justice, avec des lourdes sanctions, augmente proportionnellement à la gravité de l’accident. Et en moyenne, il est de 30 % à 50 %.
Qui sont-ils ?
L’IBSR a pu dresser le profil de 850 conducteurs ayant été condamnés pour un délit de fuite après un accident. Ils étaient majoritairement des hommes : 86 %. De plus, le délit de fuite est souvent lié à une autre infraction. 42 % conduisaient sous influence et 16 % n’étaient pas en règle d’assurance ou de permis de conduire. Pour ce dernier point, il s’agissait de jeunes conducteurs qui n’avaient pas encore l’autorisation de conduire de nuit le week-end ou ayant moins de 18 ans ! D’autant que les délits de fuite ont souvent lieu dans des conditions de faible luminosité, sur des routes plus désertes ou quand il n’y a personne dans les environs. Et plus encore lorsqu’il n’y a que des dégâts matériels.
Joueur et égoïste
La motivation du délit de fuite a plusieurs explications. Outre l’accumulation d’infractions, il y a aussi la peur de ternir son image sociale. Un délit grave (accident mortel par exemple) pourrait nuire à la réputation, d’où la tentation de fuir. Il y a également une petite part de fugueurs caractérisés par une « absence de jugement moral » comme les nomme l’IBSR. Ce sont soit des « joueurs » qui voient le délit de fuite comme un défi sans s’inquiéter des conséquences soit des « égoïstes » appliquant leurs propres règles et projetant la faute sur les victimes de l’accident.
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