56 % des Belges ne supportent pas ceux qui téléphonent, surfent ou textotent au volant selon un sondage Touring. Cette addiction aux télécoms devance le mauvais usage des feux clignotants (51 %). La 3e source d’irritation dans la circulation est la vitesse non adaptée (trop lente ou trop rapide) à 50 %. Un peu plus loin, on retrouve la conduite sur la bande centrale sans raison (39 %), l’agressivité au volant (35 %), le fait de couper la route (21 %), le non-respect des distances de sécurité (19 %), le blocage de carrefour (16 %), le stationnement en double file (11 %) et, comme s’il y avait une certaine tolérance malgré sa dangerosité, le brûlage de feu rouge (4 % seulement).
Addiction
L’automobile club Touring remarque que malgré la désapprobation généralisée, la conversation au téléphone au volant, sans mains libres, est en progression. Et pourtant, l’infraction est du 2e degré, avec une amende de 116 € minimum à la clé. D’autant que téléphoner sans kit mains libres multiplie le risque d’accident par 23… Il y a beaucoup plus inquiétant encore : l’utilisation des réseaux sociaux, messageries par texte et SMS en conduisant. Des comportements qui détournent non seulement les mains du volant, mais aussi les yeux de la route pendant de longues secondes !
Plus de sévérité
Paradoxalement, le nombre d’infractions constatées pour usage du téléphone au volant a baissé en 2018, sans doute par manque de moyens de constatation de la police. Ceci dit, il y a en quand même eu 98.784 amendes pour cette méconduite, soit près de 270 par jour en moyenne. Touring plaide pour la mise en place de système de caméras intelligentes, non seulement pour flasher les excès de vitesse et le non-respect des feux de signalisation, mais également pour traquer le téléphone à l’oreille.
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