Sécurité / L’U.E. région la plus sûre du monde sur la route

L’ACEA (association européenne des constructeurs automobiles) a analysé les chiffres de mortalité routière dans le monde en 2017. En Europe, le bilan est de 49 morts par million d’habitants, alors que le nombre de véhicules en circulation est très important (plus de 300.000 millions). Et c’est de loin le meilleur résultat. En Amérique du Nord, le taux est de 121 morts/M hab. Ensuite, malgré les bons chiffres de la Norvège et de la Suisse, l’EFTA et les pays hors U.E. – dont la Russie et la Turquie – affichent un résultat de 141 morts/M hab. Sans surprise, c’est en Afrique que le bilan est le plus mauvais : 266 morts/M hab. Il faut toutefois nuancer ces données puisque certains pays de l’Union européenne, comme la Grèce et la Pologne, ont un taux de mortalité bien plus élevé que la moyenne du continent. Et comme indiqué ci-dessus, hors U.E., l’Islande, la Norvège et la Suisse sont aussi sûres que le top 5 de l’Union : l’Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède.

Explications

Le nombre de morts est passé de 45.000 à 30.000/an sur les routes de l’Union européenne entre 2005 et 2017. Cette courbe positive n’est certainement pas liée aux seuls efforts des autorités pour faire respecter le Code de la route. La qualité du parc automobile, avec les aides à la conduite, joue également son rôle, tout comme celle de l’infrastructure routière ainsi que l’autodiscipline des conducteurs et la qualité des soins hospitaliers et des services d'urgence. Les conditions de circulation et la météo influencent également le taux de mortalité routière. Certes, tout n’est pas parfait : absence d’harmonisation des règles, négligence de certains conducteurs, niveau inégal de la formation à la conduite et mauvais entretien du réseau routier dans plusieurs régions font encore partie des points à surveiller. Tous les efforts sont donc nécessaires pour réduire encore le nombre de tués. Néanmoins, les normes imposées par l’U.E., le travail des constructeurs, le comportement des usagers de la route et aussi la répression policière semblent avoir permis de réduire les risques de mortalité sur les routes européennes.