La technique
Fondé en 1967 en Corée du Sud, Hyundai construit dans un premier temps des Ford Cortina sous licence. Quelques années plus tard, en 1974, les dirigeants de la marque pensent à l’autonomie et décident de construire leur propre voiture. Pour mener leur projet à bien, ceux-ci engagent d’anciens responsables de projet de British Leyland. Le style est quant lui confié aux bons soins du bureau Ital Design. Ce dernier crée une berline qui, curieusement, bien que dotée d’une carrosserie à deux volumes, ne possède pas de hayon. Quant à la mécanique, c’est celle de la Mitsubishi Colt Lancer. Le client a le choix entre deux moteurs: un 1200 de 55 ch et un 1400 de 67 ch. En Frankenstein automobile, la Pony utilise également quelques pièces de Ford Cortina! En 1978, la famille Moorkens perçoit le potentiel de cette marque totalement inconnue en Europe et devient le premier importateur Hyundai en Europe. Au salon de Bruxelles cette année-là, le public belge découvre pour la première fois une automobile coréenne sur un minuscule stand où trônent à peine trois voitures. On est encore loin du succès que la marque connaît aujourd’hui…
Le mythe
Fort proche esthétiquement de la Morris Marina ou de la FSO Polonez, la Pony n’est pas vraiment un canon. Elle est intéressante parce qu’elle représente la démarche assez maladroite de son jeune constructeur pour conquérir un marché mondial (Afrique, Asie, Europe, Amérique Centrale).
La cote
Plus difficile à dénicher qu’une Ferrari F40, la Hyundai Pony de première génération a presque entièrement disparu d’Europe, la faute à une corrosion endémique et à son absence d’image! Si vous en trouvez une, ce que vous serez prêt à mettre fera office de cote !
Maxime Hérion
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