Essai détaillé / Mercedes C 220 BlueTEC

Sous son dernier nom de code W205, la Classe C inaugure une nouvelle structure de caisse mixte allégée. Concrètement, l'acier est toujours l'élément de base de la coque, mais il est utilisé à meilleur escient et en moindre quantité, grâce notamment au formage à chaud, tandis qu'il est même carrément remplacé à certains endroits par de l'aluminium (cloches de suspension avant, traverse de renfort à l'arrière, feuille de toit...). Malgré ses dimensions en hausse, Mercedes annonce une caisse brute allégée de 40 kg par rapport à celle de la génération précédente, tout en revendiquant une meilleure résistance à la torsion. Quant à la carrosserie, les ailes avant, le capot et les portes sont eux aussi fabriqués en tôle d'aluminium et ôtent encore 30 kg sur la fiche technique. Çà et là, les ingénieurs sont encore parvenus à grappiller quelques kilos mal placés, au niveau des trains roulants par exemple ou, d'une manière beaucoup moins orthodoxe, en réduisant la contenance du réservoir... une démarche dans laquelle - à juste titre - l'importateur belge ne les suit pas, nous en reparlerons. Pour le reste, la Classe C reste fidèle à ses mécaniques posées longitudinalement sur l'essieu avant et à son essieu arrière propulseur.