- Avis Rédaction 15.60 /20
Pour ce millésime, Porsche a développé un tout nouveau châssis à train arrière... directionnel! Comme la GT3, la 991 Turbo braque désormais des quatre roues, accroissant ainsi d'un même coup son agilité à basse ou moyenne vitesse et sa stabilité dans le rapide. On y reviendra. Pour ne rien perdre des 520 ch du 3.8 suralimenté «de base», voire des 560 ch de la version S ici testée, la 911 Turbo conserve bien évidemment sa transmission intégrale, basée sur un nouveau coupleur central (multidisques électrohydraulique) autorisant plus de finesse et de réactivité dans la répartition du couple moteur entre les roues avant et arrière. Comme pour la pistarde GT3, la boîte manuelle n'est plus au programme pour les Turbo et Turbo S. Si la décision décevra quelques puristes, l'unité robotisée PDK à 7 rapports qui avait déjà largement fait ses preuves dans l'ancien modèle nous revient peaufinée pour seconder efficacement le 3.8 suralimenté. Enfin, comme toutes les 911 - ou comme les autobus, s'empresseront d'ajouter les hermétiques au mythe -, rappelons que la Turbo porte toujours son flat-six en porte-à-faux arrière, sur un châssis dont l'empattement s'est encore allongé de 10 cm en passant de la 997 à la 991. À 2,45m désormais, on est ici bien loin des 2,21 m de la 911 originelle.
- Flat-six fantastique, souplesse, puissance
- Performances de très, très haut vol
- Châssis bluffant, motricité incroyable
- Potentiel dynamique «facilement» accessible
- Polyvalence préservée, maniabilité accrue
- Qualité de finition, équipement de série étoff
- Sonorité typique du flat-six étouffée à l'échappement
- Plus de boîte manuelle disponible pour le puriste
- Levier PDK mal calibré pour le mode manuel
- Trop d'efficacité nuit aux sensations..
- Tarif élitiste, options surfaites
Dans cet article : Porsche, Porsche 911