- Avis Rédaction 14.68 /20
Vingt ans: c’est le temps qu’il aura fallu au moteur à essence pour se rétablir face au Diesel. Pour la première fois depuis 1997, l’Eurosuper SP95 est repassée devant le gasoil en parts de marché. Et les chiffres de 2018 ne font que confirmer ce retournement, surtout auprès du particulier, chez qui l’essence compte désormais pour près de 65% des préférences. Dans ce contexte, les constructeurs qui ont massivement investi dans le Diesel pendant des années sont presque pris de court et doivent aujourd’hui se réorganiser en construisant plus de moteurs à essence tout en offrant des plages de puissance plus larges. Dictées en partie par l’affaire du Dieselgate, les nouvelles normes de dépollution (WLTP et RDE) représentent en outre une contrainte supplémentaire pour les motoristes, car il s’agit aussi de mieux dépolluer les «essence», surtout des particules produites par l’injection directe. Comme d’autres, Renault a dû concevoir un remplaçant au 1.2 TCe. Il s’agit d’un 1.3, qui est partagé avec Daimler (pour la Classe A) et qui aura la lourde tâche de motoriser tous les véhicules du groupe, y compris les modèles du segment D (Talisman, Espace). D’où ses 3 variantes: 115, 140 et 160 ch, ce dernier étant d’office accouplé à la boîte automatique EDC et faisant l’objet de notre essai.
- Moteur vaillant et agréable
- Paramétrage de la boîte EDC
- Confort global, amortissement (passif)
- Habitabilité et espaces de rangement
- Consommation globalement maîtrisée
- Equipement généreux
- Banquette moins pratique que les sièges individuels
- Tiraillements et figeage dans la direction
- Qualité de la réception Bluetooth (téléphone)
- Tarif élevé
Dans cet article : Renault, Renault Grand Scénic
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