En bref
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Mécanique
Ce 3 litres 6 en ligne est une vieille connaissance, mais quel moteur agréable! Puissant et gorgé de couple, il offre de très bonnes performances pour une consommation très raisonnable (sur des routes ouvertes). La boîte automatique ZF sport à 8 rapports n'est pas donnée, mais remarquable par son étagement, son fonctionnement et sa facilité d'utilisation. D'autant plus qu'elle permet de meilleures performances que la boîte 6 d'origine tout en réduisant la consommation. Les temps ont bien changé !
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Tenue de route
Avec son moteur implanté loin en arrière, sa répartition statique des masses est quasi idéale, alliée à un centre de gravité très bas. En ligne droite, nous avons noté une certaine sensibilité au vent latéral et aux ornières, mais sur un parcours sinueux, le plaisir est au rendez-vous, notamment grâce à la bonne motricité. L'amateur de sorties sur circuit optera pour le (très cher) différentiel autobloquant mécanique tout en gardant à l'esprit que le freinage montre vite sa limite d'endurance.
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Sécurité
En toute logique, les équipements sécuritaires de base sont de série. Mais beaucoup d'aides à la conduite sont optionnelles, voire indisponibles (surveillance des angles morts). L'éclairage au xénon (excellent) est standard, mais l'éclairage adaptatif et l'assistant code/route seront facturés en sus. En ce qui concerne la sécurité passive, on regrette l'absence d'airbags de genoux. Pour l'heure, la Série 2 n'a pas encore été testée par l'Euro- NCAP. Cela dit, elle dérive étroitement de la Série 1...
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Confort
Malgré ses ambitions sportives, la suspension passive M propose un acceptable compromis en matière de confort. Ceux qui préfèrent davantage de confort ou de dynamisme feront mieux de se tourner vers l'amortissement adaptatif. En association avec les sièges Sport, la position de conduite et l'ergonomie sont excellentes. L'habitabilité est bonne à l'avant et correcte à l'arrière. La climatisation automatique bizone fonctionne parfaitement. Dommage que la sonorité mécanique soit étouffée à ce point.
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Sens pratique
La M235i ne connaît guère de rivale et celles qui s'en approchent le plus par les performances et/ou le plaisir de conduite ne peuvent embarquer 4 personnes. L'accès à l'avant est aisé, les portes s'ouvrant large. Accéder à la banquette demande un peu de souplesse, même si les sièges coulissent loin vers l'avant. À 390 l, le coffre peut être qualifié de très grand, d'autant que les dossiers de la banquette se rabattent. L'équipement de série trahit moult lacunes, surtout eu égard au prix de base!
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Budget
BMW n'y va pas avec le dos de la cuillère, surtout si l'on considère que de nombreux équipements (auxquels on était en droit de s'attendre) sont en supplément. De surcroît, les prix de certaines options sont plutôt salés. Pas étonnant que le prix total de notre voiture d'essai flirte avec les 60.000 euros. Heureusement, bien finie, la M235i devrait conserver une bonne valeur résiduelle. Pour les garanties, en revanche, c'est plutôt maigre. BMW n'aurait-il pas confiance en ses propres produits?
Répondant désormais au nom de Série 2, le plus petit coupé de BMW a gagné en maturité en même temps qu'il peut désormais réellement emmener 4 passagers. Cette variante de haut de gamme M Performance offre en outre des performances très alléchantes pour une consommation acceptable, le tout sur fond de plaisir de conduite, et sans pénaliser outre mesure le confort. Revers de la médaille, le prix de base de cette M235i est à l'avenant, sans compter celui des incontournables options. Pas uniquement pour ce qui concerne le luxe et le confort, mais pour des équipements qui auraient dû faire partie de la dotation de série. Mais bon, c'est là aussi le prix d'une certaine exclusivité: pour l'heure, la BMW M235i n'a pour ainsi dire aucune concurrente directe.