En bref
-
Mécanique
Le 4 cylindres BMW continue de convaincre tout en s’améliorant sur le plan vibratoire. Il reprend à bas régime avec encore plus d’aisance tout en faisant preuve d’une belle vigueur. Et sa sonorité est ici parfaitement filtrée. Automatique sur notre modèle d’essai, la boîte ne mérite elle aussi que des éloges, que ce soit pour sa douceur ou sa rapidité, qui permet d’utiliser les palettes au volant. La consommation figure par ailleurs dans la très bonne moyenne de la catégorie.
-
Tenue de route
Nous ne le cacherons pas: le comportement de la version sDrive nous a déçus. Non qu’il soit dangereux ou inefficace, mais, un peu avare de sensations, la direction offre une réponse linéaire, et le train avant tend à réagir un peu trop sur les petits angles, ce qui amène la voiture à «chercher» régulièrement sa trajectoire en ligne droite comme en virage, à la façon d’une Mini. Les freins se montrent puissants, mais pas particulièrement endurants, comme trop souvent chez BMW.
-
Sécurité
Le X1 fait le plein d’équipements de sécurité. Le choix est large, puisque la liste d’options compte les feux full LED, le régulateur de vitesse actif, le radar «piétons» avec fonction de freinage, l’alerte de franchissement de ligne, les détecteurs de véhicules cachés dans les angles morts ainsi qu’un assistant de trafic qui gère tout jusqu’à 60 km/h dans les embouteillages (avec régulateur actif). A noter qu’une fixation Isofix pour le siège du passager avant est aussi proposée (95 €).
-
Confort
Le X1 «F48» a considérablement accru ses qualités de confort. Il est aujourd’hui parfaitement insonorisé (c’était le plus gros défaut de l’ancien) et maîtrise mieux les vibrations de ses mécaniques. Sa suspension se montre parfois un peu percutante, mais il y a moyen d’arranger les choses avec l’amortissement adaptatif proposé en option. Seule petite déception: une position conduite partagée avec les monospaces de la marque, donc haute et droite et qui convient moins que précédemment.
-
Sens pratique
Modularité, habitabilité: tout a été soigné sur ce nouveau X1, qui dispose d’office d’un pack rangement pour l’habitacle ainsi que d’un hayon à commande automatique. Pas mal, et ce n’est pas tout: la banquette rabattable en 3 parties permet de moduler l’espace disponible, tout comme l’assise montée sur des glissières (option). Bref, voilà un crossover malin qui s’apprécie d’autant plus que sa finition apparaît au-dessus de tout soupçon.
-
Budget
Le BMW X1 n’est pas donné, c’est clair, mais il présente tout de même un avantage face à ses concurrents: son équipement est plutôt complet dès le modèle de base. On y trouve la liaison Bluetooth, les capteurs de lumière et de pluie, l’ensemble audio et les capteurs de fatigue. Pas mal. Voilà qui surclasse la concurrence, surtout quand on sait que BMW offre désormais aussi 3 ans de couverture sur ses véhicules (max. 200.000 km), soit un an de plus que ses concurrents allemands «premium».
Premier de cordée chez les crossovers compacts «premium», le X1 se renouvelle avec intelligence. Il est à la fois plus habitable tout en étant (un peu) moins encombrant, nettement mieux fini, mieux équipé et, surtout, plus confortable grâce (surtout) à une insonorisation soignée. Jusque-là, rien à dire, sinon que les inconditionnels de la propulsion ne retrouveront plus l’équilibre ni la précision de l’ancien X1 «E84», en tout cas dans les versions sDrive, c’est-à-dire traction. Quoi qu’il en soit, le X1 part pour un second tour avec de nombreux avantages, même s’il faudra toujours s’accommoder d’un prix «premium», mais qui, bonne nouvelle, s’accompagne cette fois d’un équipement plutôt complet.
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!