En bref
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Tenue de route
L’intention du motoriste bavarois est claire: il s’agit bien de privilégier le brio et non de proposer un moteur à cycle Atkinson qui tourne sur une plage utile de groupe électrogène. Issu du xDrive 50i, le V8 biturbo a donc conservé tout son tempérament, au point de se présenter comme le système hybride le plus performant de la planète. BMW a retenu le type parallèle bimodal dont la transmission intègre 2 moteurs électriques opérant en double dérivation de puissance.
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Sécurité
Ce modèle «plurimotorisation» jouit du même bouclier sécuritaire que les autres X6. Du moins pour tout ce qui touche la protection passive. Du côté des aides électroniques actives à la sécurité, nous avons noté que certaines options livrables sur tous les X6 conventionnels ne l’étaient pas sur l’ActiveHybrid. Ainsi, si le régulateur de vitesse avec fonction de freinage appartient ici aussi à la dotation de base, le contrôle de distance et son dispositif Stop & Go ne sont pas disponibles.
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Confort
Même très atténué, l’effet CVT (variation continue) ne nous est pas familier s’agissant d’une BMW. A l’inverse du système HSD (Toyota/ Lexus) où l’intervention des différents composants de l’attelage hybride demeure indétectable, l(e)’(dés)engagement des embrayages du système bimodal est ici perceptible et le V8 se révèle – agréablement – sonore dès qu’il est titillé par la fonction d’arrêt et de redémarrage automatiques Auto Start Stop. Douceur et vivacité sont toujours au rendez-vous.
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Sens pratique
Le bip-bip du radar d’approche, assurément horripilant, et la caméra de recul sont indispensables pour manœuvrer ce gros hanneton qui pointe l’abdomen vers le ciel... Ce qui met le hayon ouvert hors d’atteinte des petites statures, mais, au garage, au contact des plafonds bas; BMW pallie cet inconvénient en prévoyant un réglage de hauteur dans le menu ad hoc du système iDrive. Attention à bien veiller à le remettre en position haute sous peine d’infliger aux grandes statures de le tâter du crâne...
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Budget
Nos relevés parlent d’eux-mêmes: en moyenne, notre X6 ActiveHybrid a brûlé 12,9 l/100. Dans les mains du même essayeur, le X6 xDrive 50i avait exigé 17 l/100 lors du test d’il y a un an et demi. Enrichi de l’équipement de l’ActiveHybrid (l’Exclusive line groupant 10 options ainsi que les 22 autres options qui composent sa dotation de base), un xDrive 50i ne coûte que 1.000 € de moins, soit la valeur du système hybride. C’est pour rien! Tant mieux, cela compense l’absence d’incitant fiscal ou autre à l’achat.
Le X6 ActiveHybrid ne peut pas être perçu comme une alternative aux X6 Diesel, trop bon marché et bien plus frugaux à haute vitesse. Il s’adresse aux clients désireux de s’offrir le X6 xDrive 50i sans lésiner sur les options, mais qui ont besoin d’un viatique pour fourbir leur bonne conscience. Vu comme ça, la version hybride la leur donne contre deux billets de 500 € – une paille rapportée au prix –, avec la garantie d’un plaisir de conduire intact. Et BMW de prouver qu’il demeure un sacré motoriste, même dans des domaines qu’il explore après d’autres.
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