En bref

Tenue de route
Le 1.6 CDVi remplit sa tâche avec brio. Certes un peu creux sous les 1800 tr/min, il se montre volontaire au-delà et sa puis- sance suffit amplement à un usage quotidien familial. Le 2.2 donne évidemment accès à une tout autre dimension grâce à des reprises fulgurantes et à une vigueur et une disponibilité rares. Sa boîte 6 procure un feeling mécanique à défaut d’être très rapide. La direction mérite une mention spéciale pour sa précision et son agrément. Dommage qu’elle soit si légère. Une montée en effort plus marquée aurait encore amélioré cet excellent bilan.
Sécurité
La Mazda 3 se distingue surtout par son comportement routier. Moins joueuse qu’auparavant, elle est sensiblement plus stable, sans devenir ennuyeuse pour autant. Au contraire, son efficacité la place dans le peloton de tête des moyennes à conduire, en particulier la 2.2 CDVi, que les réglages spécifiques de sa suspension rendent encore plus redoutable. En outre, malgré les 360 Nm présents sur le seul train avant, la 3 2.2 fait preuve d’une motricité à toute épreuve. Mazda a soigné la sécurité et l’ESP fait partie de la dotation de série, même sur la 1.6 CDVi d’accès.
Confort
La qualité globale de l’amortissement des Mazda 3 (un peu plus faiblement taré sur la 1.6) concourt au confort de marche. Et le tableau est ici complété par une insonorisation soignée qui contraste avec la précédente génération (il s’agissait de l’un de ses points noirs). Parmi les évolutions marquantes, il faut encore citer la qualité des sièges, mais aussi les progrès en matière de position de conduite. Le climatiseur est fourni d’office.
Sens pratique
Si l’accès est aisé pour les places avant, il faut courber l’échine pour accéder à la banquette en raison du pavillon tombant. Eu égard à la longueur plus marquée de la nouvelle 3, le coffre ne progresse que timidement: il régresse même de 5 l en configuration minimale tout en progressant de 75 l en définition maxi. La modularité reste celle d’une moyenne classique: dossier rabattable en deux parties asymétriques. L’instrumentation est complète, mais les espaces de rangement manquent.
Budget
Le bilan budgétaire des Mazda 3 Diesel est plutôt flatteur. Outre une consommation contenue, on peut citer un rapport prix/équipement séduisant (clim’ et ESP de série...), un programme de garanties plus généreux que chez la concurrence, une belle qualité générale et une réputation de fiabilité qui n’est plus à faire. Bien sûr, on se doute que, sur le marché de l’occasion, les 2.2 rencontreront plus de difficultés pour être écoulées.

Conclusion / Mazda 3 1.6 CDVi & 2.2 CDVi 150

Non contente d’offrir aujourd’hui une vraie personnalité esthétique, la 3 est parvenue à pérenniser les qualités routières de sa devancière tout en résolvant l’un de ses défauts majeurs, le confort acoustique. En cela, elle possède aujourd’hui toutes les qualités requises pour faire jeu égal avec les meilleures représentantes européennes de la catégorie, notamment dans ses versions Diesel, qui laissent le choix entre l’économie d’utilisation (1.6) et un agrément d’utilisation de haute volée (2.2).

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