En bref
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Mécanique
Le Diesel 2.1 est moins bruyant et moins rugueux que naguère, ce qui est une excellente nouvelle. Il est en outre associé à une boîte automatique à 9 rapports très vive, rapide et douce. Les rapports supplémentaires ont permis de resserrer les intermédiaires au bénéfice des performances, tandis que les rapports supérieurs longs sont synonymes de consommation maîtrisée sur les voies rapides en utilisation réaliste.
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Tenue de route
Le GLK offrait un compromis confort/dynamisme quasi inégalable; le GLC fait encore mieux, avec un filtrage encore amélioré. Seul bémol: la suspension avant digère étonnamment mal les inégalités transversales, ce qui peut suggérer que la rigidité structurelle du châssis dans sa partie avant n’est peut-être pas optimale. Les trépidations que l’on ressent alors dans la direction donnent l’impression de conduire un ancien cabriolet. La direction à assistance électrique est un peu légère à notre goût.
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Sécurité
Mercedes a une réputation à défendre en la matière et a fait ce qu’il faut pour que le GLC en soit digne. De série, le modèle a droit au détecteur de fatigue et au freinage d’urgence urbain automatisé en plus des autres équipements habituels dans le segment. Du côté des options, le GLC n’a pas grand-chose à envier à la Classe S: il est possible d’obtenir un régulateur de vitesse actif avec antidévoiement actif, par exemple, ou un surveillant d’angles morts avec avertisseur de trafic transversal.
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Confort
Par rapport au GLK, déjà très confortable, le GLC a encore progressé. Il est surtout silencieux et plus habitable. Le filtrage de la suspension a encore été amélioré, sauf sur les grandes déformations isolées, que la suspension peine vraiment à digérer. Notre voiture d’essai reposait sur une suspension sport. Peut-être la suspension confort standard ou celle pneumatique optionnelle à amortisseurs actifs réalisent-elles un compromis (encore) plus convaincant?
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Sens pratique
Sur le papier, la capacité minimale du coffre a crû de 100 l (550). En pratique, ce volume supplémentaire n’est que difficilement exploitable, car situé sous le double plancher, dans un espace aux formes torturées. Relativement lourd et peu pratique à manipuler, ledit double plancher ne facilite pas l’accès au compartiment inférieur. On n’utilise dès lors que la partie supérieure, qui ne nous a pas semblé plus vaste que dans l’ancien GLK. Le repliage de la banquette est désormais électrique.
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Budget
Mercedes pratique généralement des tarifs plus élitistes encore que ceux des autres marques «premium» allemandes; ce n’est pas le cas ici: le GLC 220d est aussi cher que le BMW X3 20d xDrive A, de 13 ch plus puissant il est vrai. L’équipement de série peut être considéré comme relativement acceptable; mais l’addition gonfle très vite si l’on pioche dans le pléthorique catalogue des options. La consommation s’avère très raisonnable, avec une moyenne de 7,5 l/100 sur les 1.600 km de notre essai.
Autres temps, autres mœurs. Par rapport à feu le Mercedes GLK, au style presque caricatural, le nouveau GLC présente des lignes beaucoup plus passe-partout, nettement moins typées off-road, alors que le véhicule, du moins lorsqu’il est pourvu de la suspension pneumatique qui permet d’augmenter la garde au sol de 50 mm, offre davantage de possibilités hors bitume. Ce que l’on retiendra encore, c’est que le GLC offre une habitabilité plus généreuse, surtout à l’arrière, ainsi qu’un coffre plus vaste, du moins sur le papier, vu que l’espace supplémentaire s’avère peu utilisable en pratique. Quant au confort, il apparaît globalement préservé alors que le comportement a nettement gagné en dynamisme. Ce qui ne nous empêche pas de nous poser quelques questions au sujet de la rigidité du châssis dans sa partie avant…
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