En bref
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Tenue de route
La Legacy avait étrenné le boxer Diesel avec 5 vitesses début 2008. Le nouveau modèle s’offre logiquement la boîte 6 des deux autres Subaru Diesel lancées dans la foulée, montée sur un rapport final intermédiaire (4,111 à 1, contre 4,444 pour le Forester et 3,9 pour l’Impreza). La sélection demeure rétive, à froid surtout. Le 4 cylindres «à plat» reçoit quelques aménagements, dont un collecteur d’admission en résine 1,5 kg plus léger que celui en alu.
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Sécurité
La transmission intégrale Symmetrical AWD fait de Subaru le chef de file des constructeurs dans la mesure où 95% de sa gamme est pourvue de 4 roues motrices, dont la Legacy. En efficacité et en sérénité de comportement, elle n’a de leçon à recevoir de personne. Endurant, le freinage manque un peu de mordant, comme le volant de tranchant. La carrosserie gagne en carrure et encaisse mieux les chocs. Les sidebags et curtainbags rideaux ont été agrandis.
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Confort
Le confort Subaru, c’est un châssis adapté à un large éventail de revêtements. Rigidifiée, la caisse est mieux à l’abri des résonances. La suspension Sport à amortisseurs Bilstein fil- tre la plupart des inégalités et des rugosités. Les sièges avant, aux dossiers désormais pourvus de ressorts, gagnent en soutien. Le boxer Diesel est un dispensateur de bien- être parce qu’il vibre moins qu’un 4 cylindres en ligne, qu’il «tourne plus juste», se dispen- sant ainsi de masses d’équilibrage.
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Sens pratique
Qu’il s’agisse de la berline ou de la Touring Wagon, la Legacy s’est étirée de 6 cm en longueur, mais de 8 cm sur l’empattement. Elle s’élargit de 5 cm. L’habitabilité progresse en conséquence. En capacité minimale, le coffre du break s’agrandit de 61 l et celui de la sedan de 53 l. Privée de dossiers rabattables, cette dernière profite d’office d’une trappe à skis. Le couvercle de la malle arrière s’ouvre en basculant sur des charnières dual-link non intrusives – comme chez Audi.
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Budget
La Legacy Diesel est dotée d’un plus grand refroidisseur EGR qui la met aux normes Euro 5. Avec 7 l/100 de moyenne, la nôtre s’est montrée plus frugale que sa devancière à 5 (7,2) ou 6 vitesses (7,3) ou, logiquement, que le Forester (8,0) voire l’Impreza (7,9), plus légère, mais montée sur un pont long exigeant de fréquentes relances. En Luxury, Executive et Sport Executive, en sedan, Touring ou Outback, la Legacy est la championne de l’équipement. Et ne fait pas payer ses 4 roues motrices!
Plus grande, généreuse et dotée d’une 6e vitesse, la Legacy mériterait de voir son boxer Diesel poussé de 150 à 200 ch. Ne serait-ce que pour la forcer un peu plus dans les retranchements lointains d’un châssis presque trop serein. La réalité de notre marché inciterait plutôt l’importateur à la proposer en version 100 kW/136 ch, histoire de la ramener dans la tranche fiscale (TMC à 495 au lieu de 867 €) qui fait les choux gras des opérateurs fleet. Comme la chose n’est apparemment pas envisageable, ce modèle doit se cantonner dans le rôle de ces challengers qui, sans grands charmes apparents, font craquer les Casanova du volant.
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