En bref
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Mécanique
Bien qu'un peu sonore à froid et en charge, le 1.6 TDI ravit toujours par sa linéarité et sa souplesse. De quoi garantir un excellent confort en reprises et accélérations. Cette malléabilité ne l'empêche pas d'offrir une bonne allonge pour se jouer des difficultés du quotidien. Dommage qu'il reste associé à une boîte manuelle à 5 rapports à l'étagement longuet. Une épine dans le pied que lui enlèvera bientôt l'exécution BlueMotion. En attendant, cela ne l'empêche pas de se montrer sobre.
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Tenue de route
Malgré son architecture de suspension «sommaire», notre Golf 1.6 TDI s'est montrée imperturbable sur la route. Saine, rassurante, équilibrée, voire particulièrement efficace, elle fait preuve d'une homogénéité générale que seul le léger sous-amortissement caractéristique des produits de la marque vient légèrement entacher. Les plus exigeants pourront opter pour la suspension adaptative Dynamic Chassis Control à 1.013 euros, mais, selon nous, c'est une dépense superflue pour affronter le quotidien.
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Sécurité
Quelle que soit l'exécution, toutes les Golf possèdent un équipement sécuritaire de série particulièrement complet. On ne peut que saluer cette démarche de Volkswagen : ça n'a pas toujours été le cas. Au programme, citons le freinage d'urgence en ville, l'airbag de genoux pour le conducteur, l'ESP et même le régulateur de vitesse adaptatif. Une dotation que Volkswagen propose d'enrichir d'un dispositif de freinage «anti-collisions multiples » à un prix abordable (149 euros). Ça aussi, c'est rare !
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Confort
La mutation en break ne se faisant que par l'allongement du porte-à-faux arrière, l'habitabilité n'est pas sacrifiée au coffre. Tant mieux, car la Golf n'est pas la plus généreuse pour les jambes à l'arrière. Pour le reste, l'isolation acoustique est excellente, la finition impeccable, la position de conduite appréciable et la suspension offre un parfait compromis confort/tenue de route. La suspension pilotée apporterait un plus non indispensable, si l'on s'en tient à des jantes de taille modeste.
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Sens pratique
Avec un coffre variant de 605 à 1.620 l, la Golf figure parmi les références du segment. Dossiers de banquette rabattus, elle jouit d'une grande surface quasi plane à l'accès facilité par le seuil affleurant. Dommage que la trappe à skis et le dossier avant droit pliable en position tablette nécessitent un supplément. À défaut de dispositif de compartimentage, le plancher de coffre pliable en deux forme une paroi verticale qui réduit la surface de moitié pour empêcher les objets de valdinguer.
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Budget
Son prix de base flirtant avec les 23.000 euros inscrit la Golf Variant légèrement au-dessus de la moyenne du segment. Tout se joue à quelques centaines d'euros. En compensation, elle offre un équipement de sécurité particulièrement riche et, surtout, une qualité de fabrication et de finition inégalée. De quoi lui permettre de bien vieillir, donc de garder une bonne valeur en seconde main. Mais attention aux nombreuses options, qui plus est coûteuses, que l'on n'est pas sûr de rentabiliser à la revente.
Grâce à son porte-à-faux arrière allongé, la Golf Variant se situe parmi les références de sa catégorie en matière de volume de chargement. Ce qui, pour un break, tombe assez bien... Dommage, cependant, que les concepteurs n'aient pas saisi l'occasion d'améliorer l'habitabilité et la modularité de la banquette. Certes, financièrement, la Golf n'est pas la plus accessible de sa catégorie. Mais en contrepartie, elle met en avant une finition impeccable, une homogénéité générale encore inégalée et un équipement de série (notamment de sécurité et de confort) plutôt généreux.