En bref
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Mécanique
Nous testons ici les deux modèles à essence déjà disponibles. Le 1.2 atmo cède sa place au 1.0 de la Up en 60 et 75 ch (essai court pages 44-45). Le 1.2 turbo à injection directe TSI rempile, requinqué ici de 5 ch en 110 ch (en «détaillé» ici). Cette version 110 ch étale le couple de l'ancien 105 ch (175 Nm) un chouïa plus bas dans la plage moteur; ça suffit à le faire tirer une boîte 6 rééchelonnée pour consommer moins. Stop&start généralisé sur les BlueMotion Technology.
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Tenue de route
La Polo V lancée en 2009 (donc la Polo ici restylée) partage sa plateforme PQ25 avec les Audi A1 et Seat Ibiza IV. Suspension sport abaissée de 15 mm (219,01 euros), voire pilotée sport «Select» (317,47 euros) en option (pas montée sur notre 1.2 TSI). Le changement concerne surtout la servodirection, désormais électromécanique sur toutes les Polo, sauf sur la 1.4 TSI à cylindres désactivables (BlueGT), où elle reste électrohydraulique. Seules les 60 et 75 ch (1.0 MPI) conservent des tambours à l'arrière.
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Sécurité
Outre le Front Assist et les freinages d'urgence en ville et anti-multicollision, mais aussi le contrôle de la pression des pneus, les Sportline et BlueGT sont dotées d'un détecteur de somnolence qui incite le conducteur à effectuer une pause si son état de concentration s'écarte du comportement enregistré en début de parcours. La Polo V n'est plus repassée par les crash-tests Euro-NCAP depuis 2009, au terme desquels elle avait obtenu 5 étoiles et déjà d'excellents résultats à chaque rubrique.
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Confort
Bonne habitabilité pour 4 adultes, soutien des sièges (sport aux places avant de notre Sportline, mais aussi de la BlueGT) ou encore conforts acoustique, climatique et de suspension: autant de critères primordiaux qui maintiennent la Polo parmi les références chez les petites polyvalentes. La banquette est dépourvue d'accoudoir central, mais pas les places avant de notre Sportline, où il est de série avec le 3e porte-gobelet rabattable à l'arrière. Airco mécanique «Climatic» dès le niveau 2.
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Sens pratique
Double plancher de coffre pour toutes les Polo; c'est pratique pour maximiser le volume en configuration 5 places (position basse) ou obtenir un plan de charge parfaitement horizontal (position haute), à condition de rabattre les dossiers sur les assises relevées. Le revers de ces dernières n'est pas revêtu, un détail (le rembourrage jaune est à nu!) indigne de la sacro-sainte qualité perçue VW. Notre Sportline a l'exclusivité des tiroirs sous les sièges avant et des 3 porte-gobelets (2 AV, 1 AR).
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Budget
La 1.2 TSI 3 portes Sportline vaut 20.000 euros, un prix coquet pour une petite polyvalente 1200! Bien dotée, question sécurité notamment, elle se hisse parmi les «généralistes» les plus chères de sa catégorie. C'est le prix de l'Audi A1 (positionnée «premium») Sportback 1.2 TFSI en S-Line équipée du même moteur moins puissant (86 ch) accolé à une boîte 5 mécanique. Notre Polo est au moins 2.500 euros plus chère qu'une Citroën C3 1.6 VTi Exclusive (120 ch) ou une Peugeot 208 1.6 Allure (120 ch).
Nous ne trouvons jamais très engageant de prendre à l'essai une voiture présentée comme une vraie nouveauté, alors que sa carrosserie est inchangée pour l'essentiel... C'est oublier que Volkswagen fait partie de ces constructeurs qui n'ont pas besoin de tout effacer et de repartir de zéro pour remettre à jour un modèle, quand la plupart des autres généralistes le font systématiquement. Le contenant nous est familier. Et plus sûr, comme en témoigne le Front Assist prévu d'office. De quoi mieux goûter à un contenu qu'on nous servira au compte-gouttes, tant il est vrai que les nouveautés majeures - les 3 cylindres 1.0 TSI et 1.4 TDI, ainsi que les modèles spéciaux - arriveront tard cette année.